logement neuf © MD - Batiactu
Pour sa cinquième année consécutive, le groupe de services immobiliers Loiselet et Daigremont publie l'Observatoire du bien-être dans les immeubles, réalisé par Ipsos. Celui-ci révèle que 84% des Français se sentent bien dans leur logement. Détails des principaux critères de bien-être mais aussi de mal-être.
Cette année, et dans la continuité des résultats des éditions précédentes, "l'Observatoire Loiselet et Daigremont du bien-être dans les immeubles" révèle que 84% des Français déclarent se sentir bien dans leur immeuble.
Les principales raisons de ce bien-être restent essentiellement liées à l'environnement de l'immeuble à 94%, ce qui inclue le calme, la rue et le quartier et la proximité des transports en commun.
Les caractéristiques de l'immeuble, telles que les bonnes relations avec les voisins, l'architecture du bâtiment sont également un lien de bien-être avec 49%. En troisième position viennent les équipements et services disponibles dans l'immeuble avec 45%, puis la gestion de l'immeuble avec 18% qui comprend le ménage des parties courantes, les petites réparations, le montant des charges.
Mais, s'il existe des raisons au bien-être des Français dans leurs immeubles, le contraire subsiste également. Ainsi, la principale source de mal-être reste le voisinage, avec 43% des personnes interrogées qui souffrent, en effet, du bruit et du comportement désagréable et bruyant de leur voisinage. Pour ces individus, le manque de calme, le sentiment d'insécurité et le manque d'insonorisation, respectivement de 24, 13 et 11%, sont autant de raisons qui conduisent à se sentir mal.
A noter que ces dernières années, plusieurs réglementations ont été mises en place pour en mesurer les conséquences sur la santé et l'hygiène. Les coûts directs et indirects pour la collectivité (stress de réaction, troubles du sommeil, surconsommation de médicaments, pertes d'audition, aggravation d'états dépressifs) sont élevés.
Si les propriétaires semblent se sentir mieux dans leur logement que les locataires (94% contre 82%), ces derniers ne semblent pourtant pas spécialement aspirer à devenir propriétaires à tout prix. 13% estiment même qu'ils se sentiraient moins bien dans la peau d'un acquéreur. Toutefois, tous sont concernés par l'entretien et la gestion de l'immeuble (71%) et par la disponibilité des équipements et des services de l'immeuble (55%).
Enfin, l'étude montre également que le désir de mobilité est assez faible dans les 12 prochains mois. 10% ont l'intention de déménager pour un achat, 19% pour une location, 17% pour un appartement et 12% ont l'intention de déménager pour une maison individuelle.