"On est tous créateurs ensemble". Le leitmotiv de la marque TOG, fraîchement dévoilée au début du mois d'avril à l'occasion du salon du meuble de Milan, est on ne peut plus clair. Son envie est que créateurs, artisans, industriels et même clients travaillent ensemble main dans la main pour développer des projets non seulement personnalisés mais également plus éco-responsables, notamment en rationnalisant les coûts de production. "TOG est un réseau transversal qui invite les protagonistes à s'impliquer en devenant partie intégrante du processus de création, à partager des idées créatives et, ainsi, à développer des objets personnalisés", indiquent les responsables de l'enseigne. Plus concrètement, la marque propose - via une plateforme web - une sélection de créations brutes - tables, chaises, canapés - que le client peut personnaliser comme il le souhaite. L'objectif étant d'adapter parfaitement la production à la demande, évitant ainsi la surproduction. "TOG permet à chaque client de créer sa pièce unique par des techniques d'impression photo, faites chez TOG mais aussi grâce à la contribution d'une opportune sélection d'artistes et d'artisans avec lesquels il peut directement et facilement entrer en contact", explique-t-on chez TOG.

S'approprier des pièces cultes de design

Car, si la marque est née grâce à un groupe industriel brésilien, Grendene, qui en est l'actionnaire majoritaire, elle a aussi et surtout pu émerger grâce à un collectif de designers de renom - parmi lesquels Philippe Starck, Sebastian Bergne ou encore Ambroise Maggia - animé par une même envie : libérer le design. C'est pourquoi d'ailleurs elle préfère se faire designer comme une "nouvelle communauté créative", plutôt que comme une nouvelle maison d'édition de mobilier à proprement parler.  Cette communauté créative se distingue par un état d'esprit particulièrement ouvert. En effet, non seulement elle laisse aux internautes la possibilité de s'approprier ses créations - ils peuvent ainsi changer la forme du dossier des chaises de Philippe Starck ou encore la couleur de la table de sa collection Joa Sekoya - mais aussi parce qu'elle les met en relation avec son propre réseau de "customizers". Parmi eux, plusieurs communautés et tribus brésiliennes locale qui proposent, par exemple, des housses en paille tressée ou en chaines perlées pour personnaliser les créations des designers. Un développement intimement lié à celui de l'impression 3D Cette ouverture passe, enfin, par l'utilisation de nouveaux modes de production, en particulier l'impression 3D. A terme, la marque prévoit en effet de laisser la possibilité aux internautes de télécharger un fichier open source qu'ils pourront envoyer sur une imprimante 3D située près de chez eux. Cela suppose, bien sûr, que, dans l'avenir, les villes s'équipent de bornent 3D facilement accessibles. Les clients pourront ainsi récupérer leurs objets en allant chercher le pain ! Le développement de TOG est donc intimement lié à celui de l'impression 3D... Découvrez en pages suivantes quelques-uns des objets édités par TOG.

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