MaPrimeAdapt', la nouvelle aide pour adapter son logement au vieillissement © iStock
La famille s'agrandit, les enfants devenus grands réclament plus d'indépendance, un accident de la vie survient et avec lui, une perte de mobilité, de nouveaux besoins économiques surgissent... Les changements qui nécessitent d'adapter son logement à de nouveaux usages ne manquent pas.
Selon Santé publique France, les Français passeraient près de 67% de leur temps dans leur logement ; autant faire en sorte que cela soit dans de bonnes conditions.
L'arrivée d'un enfant
Lors de l'arrivée d'un enfant, le manque de place peut se faire sentir. "
On pourra adopter la table à langer repliable ou investir dans un lit évolutif, permettant de faire des économies, tout en suivant la croissance de l'enfant", conseille QUALITEL dans son communiqué.
Il est également important de sécuriser au maximum le logement. "
Chez les enfants de moins de 15 ans, près de la moitié des accidents de la vie courante pris en charge aux urgences (49 %) survenait dans l'habitat, parmi lesquels 80 % ont eu lieu à l'intérieur et 20 % à l'extérieur", indique le communiqué.
Concernant les équipements électriques, l'association QUALITEL recommande "
de privilégier du matériel électrique certifié NF ou CE et d'installer des cache-prises". Enfin, dans les logements disposant d'un étage, investir dans une barrière de sécurité s'avère incontournable.
Les enfants ont grandi, pensez à louer une partie de votre logement
Lorsque vos enfants sont grands et partent pour de nouveaux horizons, une dépendance ou une chambre avec point d'eau peuvent, par exemple, être aménagées pour loger un étudiant. "
En échange d'un loyer ou de services à la famille, ce type d'hébergement est souvent source d'interactions sociales enrichissantes", note l'association QUALITEL.
Pour que tout se passe au mieux, le logement mis à disposition de l'étudiant devra être aménagé de façon à proposer : une chambre individuelle calme et confortable avec des rangements et un espace de travail, un point d'eau ou salle de bain privative, mais aussi un coin cuisine ou la possibilité d'accéder à la cuisine familiale. A cela, viendra s'ajouter l'indispensable connexion internet et, idéalement, l'accès à une machine à laver.
Le maintien à domicile passé 65 ans
La part de la population des plus de 65 ans ne cesse d'augmenter. "
Or, si on est généralement en forme à 65 ans, différents maux peuvent apparaître au-delà, alors autant anticiper. D'autant que, pour leur hébergement, les seniors et leurs proches privilégient, autant que possible, le maintien à domicile, en alliant confort et sécurité."
Pour ce faire, des travaux peuvent être nécessaires. "
Il convient de se renseigner en amont, car des aides dédiées peuvent être allouées par l'Agence nationale de l'habitat (Anah), les caisses retraite, etc.", souligne le communiqué.
Il peut aussi être pertinent de faire appel à un ergonome qui déterminera les travaux à réaliser. Après quoi, on pourra contacter les artisans. "
Idéalement, il convient de faire appel à des entreprises ou des réseaux de professionnels spécialistes de l'accessibilité des bâtiments pour les personnes à mobilité réduite."
Parmi les principaux aménagements possibles, il y a celui de la salle de bain : "
privilégier une douche à l'italienne et, si besoin, un siège de douche mural, qui peut être facilement installé, ainsi qu'une barre latérale d'appui pour se relever". Dans les toilettes, on peut là aussi ajouter "
des barres latérales d'appui et éventuellement un siège surélevé pour remplacer des toilettes classiques." Dans la cuisine, il est conseillé de privilégier "
des plaques à induction et un four à hauteur du buste".
Dans les escaliers, un monte-escalier est une solution pour les personnes les moins autonomes. Pour les autres, équiper ses escaliers de bandes antidérapantes et de nez de marche permet d'avoir une meilleure adhérence du pied lors de la montée ou de la descente.