Est-ce les coups de marteaux ou de pioches qui résonnent le plus dans les foyers ? Le site monechelle.fr, qui vend en ligne des produits de bricolage ou de jardinage, a réalisé une infographie* complète sur les pratiques des Français sur le jardinage et le bricolage. D'après l'étude, la pratique du bricolage arrive en tête chez plus de 80% des Français, qui sont 62% à le considérer comme un loisir et près de 2/3 d'entre eux se déclarent autodidactes. "Cette étude a démontré qu'il existe une séparation très marquée à la fois dans les usages mais également au niveau du budget consacré au bricolage ou au jardinage", indique Christian Raisson, l'un des fondateurs de monechelle.fr, contacté par Maison à part.

Le budget "bricolage" des ménages trois fois supérieur

En effet, le budget "bricolage" des ménages est estimé à 940 euros par an, tandis qu'il atteint seulement 290 euros pour le jardinage. Ce dernier n'est pas pour autant boudé par les Français qui sont tout de même 70 % à en posséder un jardin. Mais ils sont 80% à le considérer comme un lieu de loisir plutôt qu'un lieu de jardinage (68%). "Notre infographie révèle qu'ils adorent beaucoup plus bricoler et préfèrent se détendre au jardin plutôt que de jardiner. Et puis le bricolage arrive en tête car tout le monde ne possède pas un espace de jardinage", ajoute Christian Raisson. De plus, le co-fondateur de monechelle.fr explique que le bricolage comprend surtout des petites réparations plus fréquentes à réaliser comme le remplacement d'une prise électrique ou d'une poignée de porte. Le jardinage connaît, quant à lui, une baisse d'activité lors de la période hivernale. Un autre chiffre vient confirmer le poids économique du bricolage. En 2013, le marché est estimé à plus de 24,4 milliards d'euros, loin devant les 7,5 milliards d'euros du jardinage. Du côté des pratiques, l'étude s'est intéressée aux modes de consommation collaborative qui sont de plus en plus prisés comme la location (69%), le marché de l'occasion (60%) ou le troc (23%). En fonction de leur budget, les Français s'orientent vers ces pratiques alternatives contribuant à la pérennité économique du secteur.