Les bricoleurs sont encore peu nombreux à acheter sur Internet. Selon Unibal, ils sont environ 10 % à réaliser leurs achats d'outils et autres accessoires de bricolage sur la toile. La dernière étude de l'Union Nationale des Industries du Bricolage et du jardinage (Unibal), menée en collaboration avec le Crédoc, s'est intéressée aux habitudes de consommation des bricoleurs sur Internet. Principale information : les bricoleurs restent attachés aux grandes surfaces de bricolage pour finaliser leurs achats mais, en amont, Internet devient de plus en plus un passage incontournable. D'après Unibal, ils sont 57 % à rechercher des informations sur la toile contre 34% dans un magasin spécialisé.

Les noms des outils, mots clés les plus recherchés

Pour effectuer une recherche, les bricoleurs internautes tapent en priorité le nom d'un outil de bricolage ou de jardinage (50%) et d'un projet de rénovation globale (31%). Ils sont en revanche 8% à faire appel à Internet pour une urgence suite à un problème dans l'habitat. Dans le détail, le Crédoc a analysé les types d'informations recherchées pour un produit. Le prix est le premier critère de recherche d'un article (63% contre 58% en magasin). Mais les internautes privilégient surtout Internet pour connaître le fonctionnement d'un article (41%) plutôt que de se rendre directement dans les grandes surfaces (29%).

Peu d'engouement pour l'utilisation du smartphone

En outre, l'étude a observé la digitalisation des points de vente et notamment l'utilisation d'un smartphone pour rechercher un article. Constat : les bricoleurs réguliers portent peu d'intérêt aux applications smartphone, moins d'un sur dix les utilisent régulièrement au sein des magasins. Parmi cette minorité, 54% déclarent l'utiliser essentiellement pour rechercher des informations en magasin, 40% pour trouver des informations techniques sur les produits, 17% pour vérifier les stocks du magasin et 7% pour négocier avec un vendeur. Si Internet s'impose comme une plateforme fertile en informations pour le bricoleur régulier, les achats restent marginaux. Selon l'étude du Crédoc, 6% des dépenses de bricolage soit environ 1,5 milliards d'euros ont été effectuées sur la toile alors que les magasins ont recueilli 69 % soit 18,3 milliards d'euros.