L'architecte Philippe Fichet, les designers Christian Ghion, Thomas Bastide et les artistes Miguel Chevalier et Richard Orlinski... Nombreux sont ceux qui sont tombés sous le charme du Dacryl, résine acrylique créée il y a quinze ans à partir d'une molécule extraite du charbon. Une grande légèreté, une grande résistance mécanique, une transparence aussi pure que le verre... La matière présente de nombreux avantages dont les professionnels ont appris à tirer parti dans leurs réalisations. Autre atout et non des moindres : on peut lui adjoindre différents matériaux : des copeaux d'aluminium ou de laiton, des feuilles d'or ou d'argent, de la dentelle, des éclats de verre... Ces éléments, qui sont incorporés au sein même de la résine, l'a transforment complètement. On peut également la teinter.

Diverses apparences et différents rôles

Par ailleurs, à l'instar du verre que l'on façonne, on peut travailler sa surface, la texturer, la rainurer, la strier... Bref, lui appliquer différents traitements de surface. On la retrouve ainsi sous diverses apparences et différents rôles. Elle se fait tour à tour cloison, paroi de douche, garde corps, paravent, main courante, panneau décoratif... Récemment, elle a même été utilisée pour l'habillage de la façade d'une médiathèque (voir en pages suivantes). Depuis quelques années, le Dacryl® sert aussi à la fabrication de meubles et d'éléments de décoration tels que des luminaires. "La matière étant transparente, elle réagit très bien à la lumière, indique Gilbert Meyer, le fondateur de la société. Elle la filtre, la tamise ou au contraire l'amplifie, bref, elle permet de créer des jeux de reflets complexes", poursuit-il. Lustres, appliques, javelots lumineux, commodes, vases, fauteuils, bar... Il en résulte des pièces de nature différente qui ont toutes le point commun de dynamiser les intérieurs. Découvrez en pages suivantes quelques exemples de mises en oeuvre du Dacryl®...