Ça y est ! Vous êtes décidés à poser du parquet ! Usage, destination, support… il convient maintenant de bien choisir le type de parquet en fonction de votre projet. Un certain nombre de critères sont à prendre en compte… Conseils.
Exit le stratifié et autres sols PVC ! Vous avez opté pour du parquet pur et dur ? Très bien. Mais attention ! Le choix du parquet ne dépend pas uniquement de son aspect esthétique et de son prix.
Avant toute chose, il convient de déterminer l'usage. Une chambre, qui a un passage faible, sera ainsi traitée différemment du salon, beaucoup plus fréquenté.
Pour s'y retrouver dans la jungle d'essences de bois et de leurs spécificités, il existe une classification déterminant quatre catégories, des essences les plus souples aux plus résistantes. En effet, plus un bois est dur et plus il résiste aux chocs. On privilégiera ainsi un bois dur pour une pièce à trafic intense (cf. tableau ci-dessous).
Il convient ensuite de prendre en compte les données fonctionnelles : usure à la marche, poinçonnement (talons..), étanchéité et tenue aux agents chimiques (classement UPEC). Il existe également une norme européenne basée sur trois niveaux de classement en fonction de l'usage des pièces des logements (classement 21 pour une utilisation modérée ; 22 pour une utilisation normale ; et 23 pour une utilisation intensive).
Constitué à 100% de bois noble, le massif dispose d'une épaisseur normalisée de 23 mm. Composé de trois parties, le contrecollé dispose quant à lui d'une couche supérieure de bois noble d'au moins 3,2 mm, appelée couche d'usure, collée sur l'âme du parquet, support d'une variété commune en aggloméré. Cette dernière est elle-même posée sur un contre-parement en bois.
Parquet traditionnel par excellence, le massif travaille dans le temps et offre un choix de pose moins large que le contrecollé. L'épaisseur des planches étant plus épaisse, il est en effet soit posé cloué sur lambourdes, soit collé.
Plus rapide à mettre en oeuvre, le parquet contrecollé, s'adapte quant à lui à toutes sortes de pose : clouée sur lambourde, collée, et le plus souvent flottante. Sa couche de contre-parement lui confère également une réelle stabilité.
Enfin, si votre conscience environnementale se manifeste, il faut savoir que deux labels garantissent la gestion durable des forêts : PEFC pour l'Europe, et FSC pour les bois exotiques.
Exigences fonctionnelles d'usage
Classe A : Aulne, Epicéa, Pin sylvestre, Sapin Classe B : Bouleau, Bossé, Teck, Châtaignier, Mélèze, Merisier, Noyer, Pin maritime, Sipo Classe C : Afrormosia, Chêne, Doussié, Erable, Eucalyptus, Frêne, Hêtre, Iroko, Makoré, Moabi, Movingui, Orme, Charme, Robinier (Acasia) Classe D : Angélique, Cabreuva, Cumaru, Ipé, Jatoba, Merbau, Sucupiré, Wengé. (Source UFFEP)