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Le confort dans l'habitat est plus que jamais un sujet qui touche les Français. C'est ce que révèle l'enquête annuelle "Habitants, habitats & modes de vie"*, réalisée par le Crédoc pour l'Observatoire Promotelec du confort dans l'habitat et présentée lors des 4èmes Assises Electricité & Habitat, organisées par l'association sur la thématique "Le confort de l'habitant, moteur de transition !".
A l'heure où la transition énergétique fait débattre professionnels et politiques, les Français se révèlent donc sensibles à ces questions, lorsqu'elles concernent leur confort de vie. Loin devant la surface habitable (22% des sondés), les performances thermiques sont citées comme le premier critère de confort (31%).
"Cette évolution est liée à la prise de conscience des dépenses liées au chauffage et au débat social sur la transition énergétique", explique l'étude.
Un débat qui atteint donc le grand public, puisque 74% des Français se disent convaincus de l'intérêt de réduire leurs consommations d'énergie. Cependant, 21% d'entre eux estiment qu'ils ne doivent faire des efforts qu'en cas de pointe de consommation.
Concrètement, les Français baissent leur chauffage (72%) ou la durée de chauffe des appareils (62%) pour économiser l'énergie. En revanche, les efforts pêchent du côté de la consommation d'
eau chaude sanitaire, et de l'utilisation des appareils électriques. Seuls 45% des Français font attention en prenant leur douche ou en utilisant leur lave-linge,
"faute de savoir évaluer ces consommations" précise le Crédoc.
Plus généralement, 26% des Français (en particulier des Franciliens) souhaitent faire rénover leur logement, contre 18% l'an passé. Selon le Credoc, la tendance devrait s'accentuer grâce aux diverses aides de l'État, mais aussi sous l'influence du projet de loi sur l'adaptation de la société au vieillissement. Parmi les améliorations qui intéressent les particuliers, la domotique : 31% des sondés sont prêts à investir dans ces technologies pour économiser l'énergie, 36% pour la sécurité, et 55% pour pouvoir rester à leur domicile en cas de problème d'autonomie.
Enfin, les éco-quartiers se font de mieux en mieux connaître. 30% des Français disent en connaître près de chez eux, et 42% aimeraient y emménager (contre 31% en 2013), incités par les économies d'énergie, la mobilité facilité et le verdissement. Près d'un Français sur deux reste cependant très opposé à ces quartiers innovants.
* Méthodologie du baromètre : Enquête conduite dans la première quinzaine de juillet 2014 sur un échantillon représentatif de 1045 ménages de propriétaires occupants métropolitains comportant : des ménages de maisons individuelles et de logement collectifs construits avant 1975 ou après 1974, et un sous échantillon de ménages de maisons BBC.
Méthode des quotas selon localisation, âge de la personne de référence, niveau de revenu, niveau de diplôme.
L'enquête a été réalisée par téléphone, avec une durée moyenne de passation du questionnaire de l'ordre de 20 mn. Le questionnement s'appuie sur une grille de lecture des modes et styles de vie des ménages, permettant de construire des typologies explicatives.