Depuis le début de l'année, le nombre d'accompagnateurs rénov' (Mar) est l'objet de diverses polémiques ; le débat est à présent tranché : ils ne sont pas assez nombreux, au moins au sein de certains territoires, comme l'a reconnu le ministre délégué en charge du Logement, Guillaume Kasbarian, lors de la séance des questions d'actualité à l'Assemblée nationale. Ce 13 mars 2024, il a ainsi affirmé qu'il pouvait être "compliqué d'en trouver" pour les ménages qui souhaitaient se lancer dans une rénovation d'ampleur soutenue par MaPrimeRénov'. Le gouvernement ne compte pas, pour autant, rester les bras ballants : "Nous allons homologuer 600 structures supplémentaires dans les semaines qui viennent", a ainsi promis le ministre. "Chacune de ces structures a 6 ou 7 accompagnateurs, ce qui signifie que des milliers de Mar vont être déployés sur le territoire." Le déficit de Mar a été l'une des raisons pour lesquelles l'État a décidé de reporter de six mois les restrictions sur les mono-gestes, initialement programmées pour le 1er juillet 2024. Mais le recours obligatoire à un Mar a été maintenu, et ce pour tous les types de ménages, au grand soulagement des représentants de la filière, comme l'association Rénomar. Tout ménage souhaitant ainsi réaliser des travaux subventionnés contenant plusieurs gestes (isolation, ventilation, système de chauffage...) doit nécessairement passer par un Mar pour obtenir les aides financières.