Extension verrière pour petite maison bretonne

Extension verrière pour une petite maison bretonne © Camif Habitat

Pour agrandir une petite maison implantée sur la presqu'île de Guérande en Bretagne, l'architecte Vincent Crochet a imaginé une extension contemporaine style verrière, qui a transformé le pavillon et lui a donné du caractère.

A l'origine, le pavillon de Batz-sur-Mer ne servait aux propriétaires que de maison de vacances, mais à l'heure de la retraite, ils ont naturellement eu envie de s'y installer définitivement. Seulement, comme la plupart des maisons secondaires, le confort n'était pas optimal pour pouvoir y vivre toute l'année et, surtout, sa superficie - seulement une centaine de m2 - ne permettait pas d'y accueillir la famille au complet. Ces deux éléments, mais aussi l'envie que le bien reste dans le patrimoine familial pour longtemps, font germer en eux l'idée de réaliser des travaux. Ils vont finalement décider de les faire réaliser par Vincent Crochet, architecte trouvé par le biais de Camif Habitat*.

Une extension comme une verrière contemporaine

En plus des chambres trop petites, le professionnel identifie un autre problème : un manque flagrant de lumière. "Les pièces n'étaient agrémentées que de toutes petites ouvertures. Le salon, surtout, était très étroit et exigu", rapporte-t-il. Sa solution ? Surélever le bâtiment, créer une extension côté jardin et revoir entièrement l'aménagement intérieur.

En d'autres termes, un changement radical, surtout sur le plan architectural. La solution envisagée est en effet d'agrandir le pavillon en venant y ajouter un volume largement vitré en façade et en toiture, presque comme une verrière. "J'ai poussé les propriétaires à sortir de l'image classique de la véranda. Ce qu'ils ont accepté sans trop de difficulté d'ailleurs", explique Vincent Crochet.

Une écriture contemporaine pour un petit pavillon breton de facture classique, il fallait oser mais le résultat est très convaincant. "La façade avant de la maison a été retravaillée dans le même style que la façade arrière, elle a été agrémentée d'une casquette noire qui fait directement écho au bardage côté jardin". Zoom en images sur cette belle rénovation.

A noter que cette réalisation a reçu la médaille d'argent catégorie réalisations remarquables - Rénovation dans le cadre du Challenge de l'habitat innovant 2017 organisé par LCA-FFB. Découvrez le palmarès complet ici.

*Camif Habitat aide les particuliers à réaliser leurs travaux

Depuis 1982, Camif Habitat aide à concrétiser les projets de rénovation, d'extension ou d'aménagement des particuliers. L'entreprise les oriente vers un maître d'œuvre qualifié, le plus proche de chez eux, susceptible de réaliser les travaux. Le professionnel prend le projet en main de A à Z : depuis sa conception jusqu'à sa réalisation. Il planifie et coordonne le chantier, en assure le suivi et, surtout garantit son bon déroulement.

Extension verrière pour petite maison bretonne

Avant : un petit pavillon des années 90

L'existant : un petit pavillon des années 90 © Camif Habitat

Construit dans les années 1990, ce petit pavillon d'une centaine de mètres carrés commençait à présenter un visage défraîchi et un confort vétuste. Ces inconvénients, qui ne sont pas gênants pour une résidence secondaire, le sont devenus lorsque les propriétaires ont décidé de s'y installer définitivement. Pour qu'ils puissent s'y sentir bien à l'année et accueillir toute la famille, une importante vague de travaux était nécessaire. Ils ont été supervisés par l'architecte Vincent Crochet.

Avant : un petit pavillon des années 90

Des travaux d'envergure pour transformer la maison

Des travaux d'envergure © Camif Habitat

Des travaux d'envergure ont été entrepris puisqu'il a fallu surélever le bâtiment existant d'un côté, l'agrandir de l'autre en construisant une extension, et au final, totalement le réaménager et le repenser. L'architecte l'a fait en donnant la priorité à la lumière et à l'espace, conformément aux souhaits des propriétaires. La surélévation a également permis de revoir à la hausse les proportions de l'habitation. "Nous sommes montés au plus haut de ce qui pouvait être fait sur le terrain, c'est-à-dire à près de 4 mètres", indique Vincent Crochet. Et pour harmoniser la silhouette de la maison, l'architecte a complètement retravaillé l'esthétique de sa façade de ce côté là.

Des travaux d'envergure pour transformer la maison

Une extension grande hauteur

Des espaces ouverts tournés vers l'extérieur © Camif Habitat

L'extension vient prendre position à environ un mètre de distance et est implanté à la perpendiculaire par rapport au bâtiment existant. Comme la surélévation côté rue, elle grimpe le plus haut possible, à savoir quatre mètres de hauteur. Grâce à elle, la maison est passée d'une centaine de mètres carrés à plus de 174 m2.

Une extension grande hauteur

Dégager des vues et des perspectives

Dégager des vues et des perspectives © Camif Habitat

Afin de dégager un maximum d'espace à l'intérieur du bâtiment existant, la trémie de l'escalier a été déplacée et un mur de refend a dû être abattu. Pour éviter une fragilisation de l'édifice, une poutre IPN a été installée. Elle n'est pas cachée mais a été peinte en noir, une forme de clin d'œil au bardage extérieur.

Dégager des vues et des perspectives

Des espaces ouverts tournés vers l'extérieur

Des espaces ouverts tournés vers l'extérieur © Camif Habitat

La poutre IPN, venue remplacer le mur de refend de l'habitation existante, apporte à la demeure une touche plus contemporaine. A l'arrivée, l'architecte a réussi à créer des vues et des perspectives qui étaient complètement inexistante dans la configuration d'origine.

Des espaces ouverts tournés vers l'extérieur

Des façades travaillées par demi-pignons

Des façades travaillées en demi-pignons © Camif Habitat

L'architecte a également travaillé les façades de la maison par demi-pignons. Chaque façade côté rue et côté jardin est divisée en deux, une manière de donner du rythme à l'habitation, mais aussi, et surtout, de faire un clin d'œil à l'architecture locale de la presqu'île de Guérande. "Les façades de beaucoup de bâtiments ici, notamment le Musée des marais salants, mais aussi plus généralement les hangars à sel, sont traitées sur le mode vertical", explique Vincent Crochet. Il s'en est donc naturellement inspiré pour le projet.

Des façades travaillées par demi-pignons

Une façade à deux visages

Une façade à deux visages © Camif Habitat

La façade présente ainsi un double visage : vitré d'un côté et maçonné de l'autre. Pour accentuer encore plus cet effet, l'architecte a utilisé deux revêtements différents : bardage noir imitation zinc à gauche, et crépi blanc à droite.

Une façade à deux visages

Un accès agrandi et plus direct sur l'extérieur

Un accès direct sur l'extérieur © Camif Habitat

A l'origine, la maison ne s'ouvrait sur l'extérieur que via une simple porte-fenêtre à double battant. La maison dispose désormais de trois grandes ouvertures, deux baies vitrées en façade et une sur le côté. De quoi renouer véritablement avec le jardin.

Un accès agrandi et plus direct sur l'extérieur

Des apports de lumière maximisés

En plus des nombreuses baies vitrées dont la maison dispose maintenant, elle est également agrémentée d'une verrière en toiture, idéale pour faire profiter aux occupants de la lumière zénithale.

Des apports de lumière maximisés

Même double visage pour la façade avant

La façade avant a été traitée de la même manière que la façade arrière : sur le mode de la dualité et de la verticalité. Cependant, cette fois, le bardage noir a été remplacé par un crépi d'une couleur légèrement plus foncé, permettant de distinguer un pignon par rapport à l'autre. On remarque également qu'une casquette noire horizontale, installée pour protéger l'entrée, vient casser le rythme vertical. Bref, on reste dans l'harmonie mais sans la monotonie !

Même double visage pour la façade avant