Une semaine après sa nomination au ministère de l'Ecologie, du Développement durable et de l'Energie, Ségolène Royal a présenté ce mercredi 9 avril sa feuille de route, lors de la séance des questions au gouvernement à l'Assemblée nationale. La ministre suit le cap fixé par le Président, François Hollande, lors des deux conférences environnementales et par le Premier ministre, Manuel Valls, dans son discours sur la politique générale. La mission assignée "consiste à accélérer, à mettre en mouvement les territoires (...) et surtout à préparer le projet de loi sur la transition énergétique", a déclaré Ségolène Royal aux députés. Ce projet de loi sera présenté "avant l'été", avait déjà précisé le Premier ministre.

Rénovation, renouvelables...

"Il y a donc quatre grands chantiers qui sont devant nous", a estimé la ministre de l'Ecologie : - la rénovation thermique des bâtiments, en gardant en point de mire l'objectif de 500.000 rénovations de logements par an d'ici à 2017. Ségolène Royal a promis d'accélérer le mouvement ; - les énergies renouvelables et les économies d'énergie, en s'appuyant en priorité sur les entreprises françaises du secteur afin d'augmenter la part des EnR dans le mix énergétique ; - la mobilité verte, en intensifiant le déploiement de solutions de transport durables, notamment des bornes de recharge pour les véhicules électriques ; - l'économie circulaire, en valorisant les déchets et en les transformant en ressources afin "d'apporter une valeur ajoutée pour faire de la France une des premières puissances écologiques d'Europe", a plaidé la ministre. Ségolène Royal voit dans la lutte contre le réchauffement climatique et la transition énergétique "une ardente obligation" mais également "une formidable chance", citant "un potentiel considérable de création d'activités et d'emplois". Un message qui se situe dans la droite ligne de celui de ses prédécesseurs au ministère de l'Environnement depuis le Grenelle.