Les primes énergies ont la cote © MAP
Les régions ne sont pas toutes égales en termes de travaux d'économies d'énergie. PrimesEnergie.fr, financeur en primes d'énergie, le prouve avec une carte de France sur les tendances, par type de travaux, région par région.
Selon la carte des travaux des travaux d'économies d'énergie réalisée par PrimesEnergie.fr, les régions du Nord privilégient davantage le
chauffage. Une tendance qui n'est pas vraiment une surprise.
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Ces indications sur le choix et la hiérarchie des travaux à réaliser sont, bien sûr, à mettre en corrélation avec la diversité du climat et notamment la rigueur climatique du nord associée à un parc immobilier ancien", explique Nicolas Moulin, fondateur de PrimesEnergie.fr.
A partir des demandes de travaux de ses clients, le fournisseur en primes d'énergie a relevé trois tendances en termes de type de travaux dans l'Hexagone.
Les régions du Nord, Nord-Pas-de-Calais, Picardie, l'Ile-de-France, la Bretagne ont privilégié le chauffage et notamment l'installation d'une chaudière à condensation. Le Sud du pays, Languedoc-Roussillon, Provence-Alpes-Côte d'Azur, Aquitaine, a davantage opté pour des travaux d'isolation de combles ou de toitures.
Quelques régions isolées comme la Basse-Normandie ou l'Auvergne se sont orientées vers la pose de fenêtres ou de porte-fenêtre complètes avec vitrage isolant.
Les régions de l'Est ont bénéficié des plus fortes primes
Etude sur les primes énergie en France © PrimesEnergie.fr
L'étude s'est également penchée sur
les primes énergies* reversées en moyenne par région.
Si la prime moyenne nationale atteint 374 euros, de nombreuses inégalités apparaissent entre les régions liées aux zones géographiques et climatiques. Les régions de l'Est ont bénéficié des plus fortes primes, la Franche-Comté, en tête du classement, a reçu en moyenne 576 euros. A l'inverse, la Corse et son climat méditerranéen a relevé un faible montant moyen de... 91 euros.
Ces primes démontrent l'intérêt de plus en plus marqué des Français en matière d'économies d'énergie à l'heure où la facture ne cesse de grimper. En effet, selon une étude de l'ADEME, l'énergie a coûté 1403 euros en moyenne en 2012, soit une hausse de 13% en 5 ans.
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La possibilité de réaliser des économies à long terme est la première source de motivation pour l'amélioration de l'habitat mais le passage à l'acte est souvent freiné par l'investissement", ajoute Nicolas Moulin.
Pourtant, les aides financières et parmi lesquelles les primes d'énergie, souvent méconnues, permettent aux particuliers de se faire rembourser une partie de leur travaux.