"Un démarrage réussi" : pour la Fédération française des banques (FFB), la distribution de 75.000 éco-prêts en 2009 par les établissements bancaires est en "ligne avec l'ambition affichée par les pouvoirs publics, lors du Grenelle de l'environnement, de 200.000 prêts sur 2009/2010". L'Ademe précise de son côté que sur plus de 75.500 demandes enregistrées, 65.500 signatures ont ainsi été obtenues. Destiné aux particuliers pour le financement de travaux d'amélioration énergétique de leur résidence principale, l'éco-prêt est une des mesures phares de la loi de finances de 2009, un dispositif entré en vigueur le 1er avril dernier. Il se présente sous la forme d'un prêt à taux zéro dont le montant peut aller jusqu'à 30.000 euros, sur une durée de dix ans.

Un dispositif encore trop complexe

Le montant moyen des prêts souscrits avoisine les 17.000 euros, selon la FFB. Cette dernière regrette néanmoins que "la réglementation complexe pour définir les travaux éligibles est souvent source de retards dans le montage des dossiers. Malgré plusieurs demandes, les pouvoirs publics n'ont toujours pas apporté les clarifications et simplifications nécessaires qui permettraient d'accélérer la réalisation des projets et d'en augmenter le nombre." Et de rappeler à ce propos que "Les établissements de crédit (...) n'ont pas la compétence pour contrôler le respect des normes définissant les travaux éligibles". A noter que l'Ademe et le Ministère du développement durable lance du 6 au 23 février, une nouvelle vague d'information et de sensibilisation à destination des particuliers et des professionnels sur l'Eco-prêt à taux zéro - "en mettant en avant le triple bénéfice environnemental, économique et de confort" - et les Espaces Info-énergie, dans le cadre de sa campagne annuelle de communication "Faisons vite, ça chauffe !". L'Eco-prêt à taux zéro en détails sur le site de la campagne "Faisons vite ça chauffe"