Une surélévation en bois et chanvre (suite) - Jean-Marc Naumovic © Jean-Marc Naumovic
Dans la pratique, l'ossature bois a été installée dans le prolongement de la maison, venant ainsi combler le vide laissé au-dessus du garage.
"Comme il nous était interdit d'agrandir le bâtiment au sol, nous ne pouvions que travailler verticalement, commente Jean-Marc Naumovic.
L'idée a été d'exploiter un maximum de hauteur, d'où la construction d'un niveau supplémentaire par rapport à la maison". Pour ce faire, il a suffit simplement d'envelopper de bois le bâtiment existant, le garage.
"Nous sommes venus l'encercler avec des éléments positionnés à 2,50 mètres de distance les uns des autres mais sans nous appuyer dessus", précise l'architecte tout en ajoutant que la structure possède ses propres fondations.
Pour assurer la stabilité de l'ossature bois, les équipes ont mis en place préalablement dans le sol des plots de bétons. Ils ont ensuite positionné sur chacun d'entre eux des platines métalliques jouant le rôle de socles pour les montants en bois.
"Si l'on veut que la structure bois résiste bien dans le temps, il est très important qu'elle ne soit pas en contact direct avec le sol", insiste l'architecte. Une fois les fondations achevées, tous les éléments en bois ont été livrés sur place par camion.
"Toutes les pièces sont fabriquées d'après mes dessins, indique Jean-Marc Naumovic.
A la sortie l'atelier, elles sont numérotées de manière à ce que l'on puisse retrouver facilement leur position sur le chantier. Après, poursuit-il, c'est comme un jeu de Lego".
L'opération a nécessité une vingtaine de jours de travail. Restaient ensuite à réaliser les travaux de couverture et le remplissage des murs. Le chantier aura donc été extrêmement rapide :
"l'un des principaux avantages de ce système est qu'en l'espace d'un mois, on se retrouve avec un espace couvert autrement dit un endroit où l'on peut travailler même si les conditions météorologiques ne sont pas bonnes".
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