Le plus difficile lorsque l'on choisit un escalier est de réussir à faire coïncider l'allure souhaitée avec la place disponible. Si l'esthétique est importante, elle ne doit pas être retenue comme seul critère de choix. Elle doit toujours être mise en perspective avec les caractéristiques techniques du modèle, notamment son emprise au sol. Certains escaliers se révèlent en effet plus ou moins encombrants, plus ou moins confortables, que d'autres. C'est pourquoi il est important de bien connaître les différentes formes disponibles et, surtout, les avantages et les inconvénients de chacune.
Il existe trois grandes catégories d'escaliers : les droits, les tournants et les spiraux ou hélicoïdaux.
L'escalier droit est le plus simple : il relie directement deux étages selon un seul axe, comme une échelle. Comme il n'est constitué que d'un seul bloc, il est particulièrement facile à installer mais nécessite plus de place que les autres. Comme le précise le fabricant Treppenmeister :
"il faut en effet respecter une distance minium entre la marche palière et le mur qui lui fait face afin que l'espace ne soit pas trop exigu. En général, elle équivaut à l'emmarchement, autrement dit, à la largeur d'une marche".
En revanche, comme il forme une ligne parfaitement droite, l'espace laissé vacant sous l'escalier peut être exploité. Le plus souvent, on le comble avec des rangements mais on peut aussi s'en servir de coin bureau ou de buanderie. (
voir notre diaporama)
La deuxième grande catégorie d'escaliers est celle des escaliers tournants. On y trouve une multitude de modèles : un quart tournant bas ou haut, 2/4 tournant, quart tournant de milieu, double quart tournant, tournant de milieu ... Ce qui les rend reconnaissables, c'est que tous comportent un angle. Après, l'ouverture de cet angle n'est pas la même selon les modèles - à 90 pour les ¼ tournants ou à 180° pour les demi tournants - et, surtout, il ne se situe pas au même niveau. Il peut être placé au départ de l'escalier, à l'arrivée, ou bien encore au milieu.
Par ailleurs, cet angle peut être matérialisé par une marche ou par un palier que l'on appelle
"palier intermédiaire". Grâce à lui, la distance entre le point d'arrivée et de départ de l'escalier est réduite. Du coup, l'encombrement est plus faible que celui d'un modèle droit : il prend moins de place tout en offrant lui-aussi une petite surface sous-pente à exploiter librement.
La troisième et dernière catégorie est celle des escaliers spiraux ou hélicoïdaux. Autrefois principalement installés à l'extérieur ou dans les bâtiments industriels, ils commencent à se développer à l'intérieur. On les apprécie surtout pour leurs lignes à la fois légères et élégantes mais aussi pour leur encombrement qui est extrêmement réduit.
Ces trois catégories sont données à titre indicatif, au regard de l'offre standard proposée par les fabricants. Après bien sûr, dans le domaine du sur-mesure, toutes les extravagances sont permises : escalier en forme de vague, en S, lignes courbées...
Bon à retenir : Un escalier utilise entre 4 et 6 m2 de surface au sol