Au-delà du projet initial, l'architecte va jusqu'à imaginer une terrasse sur le toit de l'immeuble. "Nous avons déposé une partir de la toiture en zinc, et créé une ossature métallique pour porter la terrasse" explique-t-il. Sous le contrôle d'un bureau d'études, le plancher de la terrasse est construit en contrebas, pour ne pas qu'il soit visible. Le résultat est une grande terrasse de 35 m², alliant le bois et le zinc. L'accès se fait par un capot vitré télécommandé, situé en haut de l'escalier partant du septième étage. "La mise au point du capot a été complexe, se souvient Thomas Pozzi. Trouver une entreprise qui accepte de le fabriquer aussi ! Peu veulent participer à un tel chantier". Le verre et l'acier pour les ouvertures donnant sur le septième complètent l'ensemble. La suite de l'article et les photos du chantier en pages suivantes.

Pour l'aménagement du duplex de 150 m², l'architecte s'est retrouvé nez à nez avec une contrainte de taille : la cage d'escalier ! Située au beau milieu du bâtiment, elle coupe l'étage en deux. "Nous avons donc choisi de condamner escalier et ascenseur au 7ème, pour gagner de la place, et de placer l'entrée du duplex au 6ème" explique Thomas Pozzi. Il a donc fallu détruire les structures des cages d'escalier et d'ascenseur au niveau du septième étage. "Sans doute l'étape la plus difficile" avoue à contre cœur l'architecte. L'isolation au niveau du plancher du septième a notamment été un défi. "Mais curieusement, cela s'est plutôt bien passé !" enchaîne-t-il. Au sixième, se trouvent donc l'entrée, et face à elle l'escalier intérieur menant à l'étage. Une suite parentale, avec sa salle de bains et son bureau, ainsi qu'une chambre d'enfant avec une salle de douche, complètent l'étage. Au septième, on trouve une dernière chambre avec salle d'eau. Le reste de l'étage est dédié à la grande pièce à vivre, avec cuisine ouverte. De grandes fenêtres, placées au niveau des anciens combles, apportent de la lumière dans le salon et donnent sur la terrasse. La suite de l'article et les photos du chantier en pages suivantes.

Le chantier aura duré huit mois, dont deux de finitions, et coûté la bagatelle de 450.000 euros. "Dans l'ensemble, il y a eu quelques contraintes, mais rien d'insurmontable, se souvient Thomas Pozzi. Les démarches pour les gros travaux ont été facilitées par le fait qu'il n'y avait qu'un seul copropriétaire !". Le permis de construire modificatif, lui, a été un peu plus compliqué à obtenir, mais l'architecte attend à présent sereinement la visite des Architectes de France en janvier prochain. Les photos du chantier en pages suivantes.

Toutes les cloisons (et quelques murs porteurs) ont été abattus aux sixième et septième étages.

La cage d'escalier est massive, et prend toute la place, ici au sixième étage.

Les murs ont été littéralement mis à nu.

Une partie de la toiture en zinc a été déposée.

Les combles ont été utilisés en partie pour créer une terrasse. Pour cela, le sol a été déposé.

Les murs ont dû être étayés, lors de la dépose de certains murs porteurs et de la suppression des combles.

Au septième, la cage d'escalier a été condamnée, et un plancher créé. Idem pour la cage d'ascenseur.

Une structure en acier a été posée et forme une baie vitrée au niveau de la terrasse

La terrasse, presque terminée. On entrevoit le salon !

La terrasse est terminée, le septième étage est bien avancé. Manque notamment l'escalier qui mène au sixième.

Au sixième étage, une suite parentale et une plus petite pour un enfant ont été aménagées.

Au septième, la cuisine ouverte donne sur la pièce à vivre.

L'abattement des cloisons a créé un grand espace. En haut, les baies vitrées sur la terrasse apportent de la lumière.

L'escalier qui vient du sixième mène aussi à la terrasse.

La terrasse présente de grandes baies vitrées, qui éclairent le salon.