Financement participatif - Boule solaire © Rawlemon
Mais la structure en elle-même reste lourde : le plus grand modèle, de 1,80 mètre de diamètre, et dont la sphère n'est pas en verre mais en "verre acrylique" (PMMA - polyméthacrylate de méthyle) rempli d'eau, accuse déjà plus de 3 tonnes sur la balance. Sa puissance s'élève à 560 W pour une production électrique maximale de 3,4 kWh. Couplée à un système solaire thermique qui exploite la chaleur des rayons, d'une puissance de 890 W, l'ensemble présente une efficacité de l'ordre de 57 %. Coût de la machine : 9.000 €.
L'architecte, qui a installé son quartier général à Barcelone, espère de nombreuses applications dans le bâtiment, sur les toitures ou en façade, la translucidité de la sphère étant un avantage indéniable. Rawlemon précise que, la nuit, à l'aide de quelques LEDs, il est même possible de transformer la Beta.ray en spectaculaire luminaire. Après deux ans de R&D, la première étape d'industrialisation vient d'être lancée, grâce à la collecte sur Internet de plus de 170.000 euros sur la plateforme de financement participatif Indiegogo. Suscitant un certain engouement sur la toile, notamment aux Etats-Unis d'où provient 70 % de cette somme, le concept a largement dépassé son objectif initial (94.000 €). Les premières livraisons devraient débuter à l'automne 2014. Mais la technologie fera-t-elle boule de neige ?