Débat national transition énergétique © Ministère de l'Ecologie
Le débat national sur la transition énergétique se met peu à peu en place. Anne Lauvergeon, membre du Comité de pilotage, a présenté la composition du groupe de contact qui assure la représentation des entreprises du monde de l'énergie. Une vingtaine de sociétés, de syndicats et de fédérations professionnelles participeront aux échanges.
C'est une volonté gouvernementale que de "
faire de la transition énergétique un levier pour un nouveau modèle de croissance verte, durable et solidaire". Le grand débat national sur la question va donc prochainement s'engager, dans toute la France, jusqu'en juillet 2013 et conduira à un projet de loi de programmation en octobre. Anne Lauvergeon, qui fut présidente du directoire d'
Areva entre 2001 et 2011, est aujourd'hui membre du Comité de pilotage. C'est à ce titre qu'elle a présenté la composition du "Groupe de contact" (voir l'organigramme) qui rassemblera des entreprises liées au domaine de l'énergie. Environ 150 entités, dont des grands groupes ou des organisations professionnelles, ont été choisies parmi les fournisseurs d'énergie, les gestionnaires de réseaux, les équipementiers et les entreprises consommatrices.
Organigramme débat national © Ministère de l'Ecologie
Au sein de ce large groupe, un "échantillon" de 23 entreprises et organisations constituera un noyau dur, qui se réunira pour la première fois le 31 janvier prochain. Il inclura notamment EDF, GDF Suez, Total, Areva, Alstom, Saint-Gobain, Schneider Electric, Lafarge, le SER, Enerplan ou la fédération France Energie Eolienne.
Selon le schéma de principe du grand débat national et citoyen, le groupe de contact ainsi constitué servira à "
organiser un dialogue intense et transparent avec les entreprises de l'énergie, et à influer sur leur stratégie", explique Laurence Tubiana, universitaire spécialiste des questions de gouvernance mondiale dans le domaine du changement climatique et autre membre du Comité de pilotage. Notons que cette dernière aura pour mission de "faciliter les débats". Le monde des entreprises déplorait, à l'automne dernier, de ne pas être représenté au sein du Conseil national du débat sur la transition énergétique, au côté des élus, des membres de l'administration d'Etat, des syndicats, des ONG et des associations de consommateurs.