bois buches © Mathieu Ducret - Fotolia
Depuis la nuit des temps, l'homme se sert du bois pour chauffer son foyer. Depuis sa découverte, le feu est lié à sa survie et à son confort. D'abord autour d'un feu rudimentaire, puis d'une cheminée ou d'un poêle, l'homme a recherché la chaleur, et le foyer est devenu synonyme de sécurité.
De nos jours, le bois revient pour nous procurer la chaleur dont nous avons besoin : une matière première renouvelable, des appareils de
chauffage de plus en plus performants et de moins en moins polluants. Tout le CO2 émis lors de la combustion du bois est absorbé pendant la croissance des arbres replantés. C'est donc une énergie renouvelable dans la mesure où le volume de bois prélevé ne dépasse pas l'accroissement naturel de la forêt.
Le bois fournit à notre pays neuf millions de tep (tonnes équivalent pétrole). Ce qui représente 4 % de la production totale d'énergie. Le bois est la deuxième énergie renouvelable après l'hydraulique. Bon à savoir : la pose d'appareils de chauffage au bois permet de bénéficier d'un crédit d'impôt de 50 %, en fonction de critères de rendement et respect de norme.
Une maison individuelle sur deux, soit six millions de résidences principales en France, utilise le bois comme source de chauffage, accessoire ou principale. Si la bûche reste la forme la plus symbolique, et la plus utilisée, le combustible bois a des origines variées (sciure, écorce, copeaux, découpes, emballages, etc.) et des formes d'utilisations nouvelles (granulés, plaquettes, etc.).
Ces dernières années, les poêles et inserts de cheminées ont fait d'énormes progrès en termes de rendement. Celui-ci est passé de 50 % à 85 % en une vingtaine d'années. De plus, les appareils modernes réduisent considérablement les émissions de CO2 et suppriment la pollution par le souffre. Ils sont maintenant équipés d'une chambre de combustion et d'un ventilateur extracteur piloté par sonde pour contrôler le niveau d'oxygène nécessaire.
Attention toutefois aux bois récupérés : la combustion de bois de mauvaise qualité libère de nombreux polluants. C'est le cas des bois « souillés » issus de récupération (chantiers de démolition, vieux meubles, bois échoués en bord de mer, etc.) qui contiennent des produits toxiques et/ou corrosifs : produits de traitements, vernis, peinture...