Ampoule enironnement électricité énergie © Osram
Le gouvernement en partenariat avec des organismes environnementaux, des enseignes de distribution et de bricolage a décidé d'interdire les ampoules à incandescence d'ici à 2010. Une décision en adéquation avec les engagements pris au Grenelle de l'environnement.
Douze enseignes de la distribution, onze enseignes du bricolage, EDF, l'Ademe, l'éco-organisme Récylum, la Fédération des Magasins de bricolage (FMB), la Fédération des entreprises du Commerce et de la distribution (FCD) étaient réunis ce jeudi au ministère de l'Ecologie. Le but de ce rassemblement ? Signer une convention visant à éliminer définitivement en 2010 les ampoules à incandescence.
Jean Louis Borloo © A.A.
Un changement des comportements
En signant cette convention qui est l'application de l'engagement du Grenelle de l'environnement, les différents acteurs s'engagent sur plusieurs points. Tout d'abord, augmenter la part de marché des lampes basse consommation en démocratisant leur accès grâce à des actions promotionnelles. Cela permettrait ainsi de retirer progressivement les ampoules standard plus énergivores.
"Si l'on remplaçait toutes les ampoules à incandescence par des lampes basse consommation, on pourrait économiser deux fois la consommation annuelle de Paris", énonce Jean-Louis Borloo, Ministre d'Etat. Le représentant du Gouvernement est clair :
"l'enjeu est considérable et pour cette raison les signataires sont les principaux acteurs dans le domaine de l'énergie et du développement durable".
Concrètement, les différences entre l'incandescence est la basse consommation sont significatives. Si une ampoule basse consommation est plus chère qu'une ampoule standard, sa durée de vie est huit fois supérieure, elle est recyclable et son coût d'utilisation est cinq fois moins élevé. Mais ces lampes ne sont pas non plus totalement "écolos" puisqu'elles contiennent une petite part de mercure, il faut donc toujours chercher l'innovation dans ce domaine pour améliorer leur qualité. Mais ces points sont dépendant d'un facteur important : le changement des comportements. C'est pour cette raison que les signataires s'engagent aussi à informer le mieux possible le public et à multiplier les points de collecte pour le recyclage de ces lampes.
Un programme de longue halène qui selon Pierre Gadonneix, président d'EDF :
"nécessite de rassembler les compétences de chaque acteur". Des compétence réunies autour d'un but commun :
"accompagner la vie du français dans le développement durable sans passer par la contrainte", ajoute Jérôme Bédier, président de la FCD. Et cette sensibilisation commence avec des campagnes de communication comme celle d'EDF "Le 26 octobre nous changeons d'heure, changeons d'ampoule". Attention, plus que quelques jours !
Recylum, une communication pédagogique