L'association Promotelec a présenté une étude réalisée par TNS-Sofrès concernant les installations électriques anciennes. Il en ressort un constat alarmant : 2/3 de ces installations sont non conformes aux règles de sécurité. Découvrez les six exigences minimales de sécurité exigées.
"Un incendie domestique sur trois est d'origine électrique", révèle une étude réalisée par TNS/Sofres et commandée par Promotelec sur le
diagnostic électrique obligatoire (DEO).
Mis en place il y a deux, ce diagnostic qui vise à évaluer les risques pouvant porter atteinte à la sécurité des personnes et dont l'objectif principal est d'informer l'acquéreur de l'état de l'installation électrique du bien qu'il achète,
"est plus que nécessaire", souligne l'étude.
Ainsi, l'enquête démontre que 93% des acquéreurs interrogés ont pris connaissance du diagnostic électrique lors de l'achat du bien immobilier et que dans les deux tiers des cas, ce DEO relève des points d'insécurité ou recommande des travaux de mises aux normes électriques.
"Pour 97% de ces logements dangereux, il conduit à la réalisation des travaux recommandés", annonce l'étude du spécialiste des usages durables de l'électricité dans les bâtiments.
De plus, on apprend que le montant moyen des travaux de mise en sécurité s'élève à 3.800 euros en moyenne, une somme qui augmente avec la superficie du logement. Il faut également souligner que ce
diagnostic électrique obligatoire a représenté un élément de négociation du prix d'achat pour 3 propriétaires sur 5, lorsque l'installation présentait des points d'insécurité.
A noter que depuis le 1er janvier 2009, un état de l'installation électrique, lorsque celle-ci a été réalisée depuis plus de quinze ans, doit être produit en cas de vente d'un logement. Cet état est un des éléments du dossier de diagnostic technique (DDT).
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