Radiateur et robinet thermostatique © AlexRaths - iStock
2.861 euros, c'est le montant moyen dépensé par chaque ménage français pour couvrir ses besoins énergétiques, en 2015 (des frais allant du transport au logement). Un chiffre en légère baisse par rapport à 2014, soit 2.9% de moins sur un an.
En chiffres : En 2014, la facture énergétique des Français était en baisse de 8,9%, pour s'établir à 2.947 euros en moyenne.
En 2013, elle était en moyenne de 3.209 euros.
"Le recul en 2015 est imputable uniquement à la baisse des dépenses en carburant (-9,3%)",
explique le ministère de l'Environnement et de l'Energie dans son
"Bilan énergétique de la France pour 2015" publié mardi 29 novembre.
La contraction des cours pétroliers et la baisse des prix du carburant qui en découle ont été bénéfiques pour les ménages français. Pour un volume consommé quasi stable, les prix des carburants et des lubrifiants ont continué de baisser.
Une hausse des dépenses en énergie domestique
La baisse du prix du carburant s'accompagne également d'une augmentation de 2,1% des dépenses en énergie domestique. Selon le bilan, les ménages français auraient consommé davantage en termes de volumes. Des dépenses qui seraient liées à la baisse des températures l'an dernier, après une année 2014 très douce.
Pour autant,
"le prix moyen de l'énergie domestique est resté relativement stable (-0,3%), après une hausse de 2,2% en 2014", précise le ministère.
La chute des cours du pétrole permet à la France de réduire sa facture énergétique
En élargissant, à l'échelle de la France, la chute des cours du pétrole a permis au pays de réduire sa facture énergétique : elle a diminué de près de 28% pour atteindre finalement les 39,7 milliards d'euros en 2015. Rappelons qu'en 2012, elle s'élevait à 69 milliards d'euros.
La consommation finale d'énergie primaire du pays a, quant à elle, progressé de 1,6% en 2015. Une hausse qui s'explique une nouvelle fois par les températures froides :
"elle est en premier lieu portée par le gaz, dont la consommation est très sensible au climat. La consommation d'énergies renouvelables et, dans une moindre mesure, celle de pétrole, progressent également. La consommation de charbon, à l'inverse, continue à décliner", selon le document.