Un poids "plume" De l'idée de départ de Lionel Oliveira - et après une étude de faisabilité orchestrée par ses soins - est née le dessin de la maison par l'architecte de l'ensemble du projet, Didier Zozio :"Tout est parti de la tour en brique rouge située sur la partie gauche de l'immeuble", explique ce dernier. Cet ancien monte-charge, qui desservait chaque niveau du bâtiment, dépassait le toit du dernier étage d'environ 1,50 m. L'idée a été de surélever davantage cette tour pour créer un accès et permettre d'exploiter la totalité de la toiture. Cette première étape achevée, le chantier de la maison a été relativement simple : "Pour éviter d'avoir à renforcer la totalité des fondations de l'immeuble datant des années 30, le choix s'est porté sur une structure bois, un matériau particulièrement léger", indique Lionel Oliveira. Tous les panneaux composant les murs sont ensuite arrivés prédécoupés, y compris au niveau des ouvertures, pour faciliter leur construction qui n'a duré que quelques jours.

Une structure discrète

La principale difficulté a été d'obtenir le permis de construire et l'accord des copropriétés voisines, se rappelle Lionel Oliveira. "Le choix s'est porté sur une toiture en zinc pour faire écho aux toits haussmanniens alentours ; son inclinaison répond aux contraintes de droits de vue des appartements situés à proximité ; quant au bardage en bois des murs, il a été réutilisé sur la façade de l'immeuble pour donner une cohérence à l'ensemble", précise-t-il. Il n'empêche, ce logement en bois n'est pas construit dans le prolongement de l'immeuble mais bien "posé sur son toit", souligne Didier Zozio. Il est indépendant du reste du bâtiment en structure traditionnelle, possède son propre réseau de chauffage et son ballon d'eau chaude. Surtout, il offre à ses futurs propriétaires la lumière et le panorama d'un appartement... Le tout, dans une maison !