"Notre maison a été solidement construite en parpaings de béton dans les années soixante. Initialement implantée dans les oliviers, sur un plateau surplombant le Rhône et donc en plein mistral ! Peu à peu la ville s'est étendue, les oliviers ont presque tous disparu au profit de lotissements... Lorsque nous avons emménagé, en 1978, l'habitation était séparée en deux appartements et la surface du rez-de-chaussée amputée par un garage dont les volets en bois s'ouvraient plein est. Un escalier extérieur situé, quant à lui, plein nord conduisait à l'étage. Une large fenêtre rectangulaire en bois et en simple vitrage, prenait le mistral de plein fouet. Toutes les fenêtres de la maison étaient grandes, elles aussi en bois et simple vitrage. L'été, il faisait très chaud et l'hiver très froid. Mais, à part quelques coups de peintures sur les volets et les boiseries des fenêtres, nous n'y avons pas touché. Changement de mode de chauffage Au fil des ans, la famille s'agrandissant, nous privilégions d'autres travaux : en 1983, l'escalier passe d'extérieur à intérieur. Sur les conseils d'un architecte, les fenêtres au nord sont remplacées pour la lumière, mais cette fois sous forme d'ouvertures coulissantes, en aluminium et à double vitrage. La porte du garage est transformée en porte fenêtre, le garage en salle de séjour. Plus tard cette porte fenêtre est même murée pour faire place à une bibliothèque. Les autres ouvertures, toujours d'origine, se dégradaient tout doucement sous leurs couches successives de peinture blanche, moins fragiles paraît-il contre les rayons du soleil. Nous en profitons pour changer de mode de chauffage : les poêles à mazout sont démontés et remplacés par des radiateurs électriques, une cheminée à bois a été construire au séjour. Il fait plus chaud mais la facture est lourde. Puis les enfants grandissent et finissent par s'en aller de la maison. Leurs quatre petites chambres sont réunies en une seule. Le faux plafond est enlevé : on retrouve une très belle hauteur, des poutres mais cette grande pièce est un four en été et un congélateur l'hiver. Malgré l'isolation du toit et la pose d'une climatisation réversible, il fait toujours aussi froid, les fenêtres au nord-ouest se dégradent et laissent passer des courants d'air glacé. L'investissement pour en changer me semble très lourd…

Crédit d'impôt de 25 %

Les récentes mesures incitatives pour isoler les maisons, qui offrent un crédit d'impôt* de 25 % sur les matériaux (et dont j'ai déjà bénéficié pour isoler le toit) me font me pencher sérieusement sur le problème. Je commence à me renseigner, auprès d'amis, de personnes satisfaites ou non des travaux qu'elles ont effectués et sur internet. Je parcours les sites et compare les prix selon les matières proposées chez différents fabricants." Pour connaître la suite de l'aventure de Catherine, cliquez sur suivant.