Le travail du fils Jacques s'avère radicalement différent de celui de ses prédécesseurs. "Alors que les années cinquante et soixante s'inscrivaient dans une époque de reconstruction rapide dans laquelle la mode était aux maisons préfabriquées, les années quatre-vingt voient revenir le désir des particuliers pour de vraies maisons traditionnelles maçonnées", retrace la responsable marketing. Mais cette décennie, également synonyme de contexte économique difficile, est aussi une période délicate pour Maisons Clair Logis qui doit alors réduire ses effectifs et fermer de nombreuses usines. Les années quatre-vingt-dix, apparaissent, elles, comme paradoxales pour la société. Les ventes ont terriblement chuté, elle sont passées d'environ 2.000 maisons construites en 1982 à 142 maisons en 1992. Pourtant, malgré la conjoncture, la croissance reprend progressivement. "L'anticipation des années 80 a permis à l'entreprise de faire le dos rond dans les années 90 et de perdurer", constate Valérie Da Costa. Et d'ajouter : "Les équipes ont à nouveau pu être renforcées, mais toujours dans une croissance raisonnée, c'est la philosophie de Maisons Clair Logis et c'est ce qui lui a permis de résister dans le temps : avancer pas à pas tout en sécurisant chacun de ces pas." La suite de l'article en pages suivantes.

En 2006, en pleine expansion, Maisons Clair Logis voit le nombre de maisons vendues croître, elles passent à 400. Jacques décide alors de vendre l'entreprise familiale et c'est Alexis Julien et Thierry Boissier qui deviennent respectivement président directeur général et directeur général de l'entreprise. La phase de transition se fera sur un an car Jacques Lagarrigue tient à ce que le passage des connaissances se fasse en douceur. Pour ce faire, il s'appuie sur les valeurs de l'entreprise et le savoir-faire du personnel, qui, pour la plupart, travaille pour la maison depuis une vingtaine d'années. Certains recevront d'ailleurs prochainement la médaille du travail. Avec ses 149 employés, et une sixième direction régionale au sein de son siège, Maisons Clair Logis consacre les années 2 000 à la fonctionnalité, la performance énergétique et le bon rapport qualité-prix. "Historiquement, Maisons Clair Logis est un constructeur généraliste qui touche plutôt les secundo-accédants. Cependant, depuis 2006, notamment grâce aux différentes aides telles que le PTZ + (prêt à taux zéro), environ 70% de notre clientèle est primo-accédante", nous confie Valérie Da Costa. L'entreprise propose une cinquantaine de maisons individuelles, le cœur de la gamme, déclinées elles-mêmes en de nombreux modèles variant selon les régions. Cette année, quatre ou cinq agences verront le jour. Pour ses 60 ans, Maisons Clair Logis réunira en juin et dans chaque région, tous ses partenaires (artisans, fournisseurs, financiers, notaires, élus mais aussi clients fidèles), à l'occasion d'un cocktail. Par ailleurs, chaque direction générale proposera aux clients des offres préférentielles. Parallèlement, et tout au long de l'année, des opérations de parrainage seront organisées. Ainsi, chaque client se verra offrir un chèque d'un montant de 300 € dès lors qu'il amènera à la société un nouveau client. Avec son pas clairvoyant et assuré, Maisons Clair Logis envisage l'avenir avec sérénité. Découvrez en images ceux qui ont fait son histoire et quelques maisons phares.

Les années cinquante et soixante s'inscrivent dans une époque faste, où tout est à reconstruire, en créant son une entreprise générale du bâtiment, Robert Lagarrigue ne s'y trompera pas, la société prospère au fil des décennies, malgré les crises successives.

En 2006, Maisons Clair Logis a vendu 400 maisons individuelles en parpaings ou en briques, ses deux matériaux de prédilection.

Les modèles basiques de l'entreprise, réalisés par un responsable développement donne les grandes orientations et lignes architecturales des maisons. Celles-ci seront déclinées suivant les régions où elles se trouveront.