Une inertie thermique accrue - Maison RT2012 à Sainte Anne d'Auray © Armel Istin
L'autre contrainte aura été de concilier le béton et le bois, cela a notamment compliqué la tâche des menuisiers et maçons qui sont intervenus sur le chantier.
Ainsi, le béton a été privilégié au nord de la maison, entre le garage et la partie habitation qui profite d'une isolation thermique par l'extérieur (ITE) en laine de roche de 140 mm recouvert d'un bardage. Le mur intérieur, lui, est plâtré tout comme les refends, indique Patrice Bideau. Ces murs ont été isolés au niveau du vide-sanitaire avec un isolant de 80 mm afin d'éviter tous ponts thermiques avec le volume chauffé du rez-de-chaussée.
La dalle béton a, quant à elle, été réalisée avec des hourdis en polystyrène de 18 cm sur laquelle un isolant de 56 mm est posé. Des éléments béton qui apportent une inertie thermique accrue, tout comme les cloisons en carreaux de plâtre que l'on trouve au rez-de-chaussée, précise l'architecte.