Techniquement, la maison BePos retient la solution de mur double-isolation thermique, avec une couche d'isolant extérieur (type TH 38) et une couche d'isolant intérieur (laine minérale). Cette dernière est prise en sandwich entre un panneau de contreventement en bois et un film pare-vapeur qui assure l'étanchéité. Quant à l'ossature elle-même, elle est réalisée en épicéa massif. Les éléments constitutifs des maisons sont produits en usine, dans la Nièvre à La-Charité-sur-Loire, où l'outil industriel de Natilia possède la capacité de produire l'équivalent de 10 maisons par jour. Charpente, murs et menuiseries extérieures sont produits sur place. Une fois livrés sur le chantier, les éléments préfabriqués peuvent être rapidement mis en œuvre. Le montage complet d'une maison peut-être effectué en une seule journée.

A Civrieux-d'Azergues, le logement individuel de 151 m² a été assemblé sur un terrain de 888 m². Il est complété par un garage attentant de 28 m² ainsi qu'une terrasse carrelée de 40 m², recouverte d'une pergola en aluminium. L'industriel revendique également un tarif "très concurrentiel", grâce à la maîtrise des procédés de fabrication, et met en avant les économies réalisées sur les factures d'énergie, faisant du pavillon BePos une maison moins chère qu'une maison ossature bois classique. Selon ses chiffres, un mur "panneaux ossature bois industrialisés" présente un impact environnemental incomparablement plus bas qu'un mur classique, avec -30 % de ressources utilisées, -60 % de gaz à effet de serre, -65 % de déchets générés et même -80 % de consommation d'eau pour la construction.

Bien isolée, la maison bénéficie d'un appoint de production énergétique grâce à l'installation de 36 panneaux photovoltaïques en toiture. Ce qui lui permet de revendiquer le label BePos-Effinergie 2013 qui préfigure l'avenir de la réglementation des bâtiments (RBR 2020). Natilia s'enorgueillit de répondre "à différentes préoccupations des consommateurs, celles de concilier démarche environnementale, coût raisonnable, accession à la propriété et Made in France". La société a d'ailleurs été récemment distinguée par le magazine Capital comme "Entreprise de l'année" dans la catégorie "Développement durable". Déjà, en 2015, le cabinet Xerfi la mettait en avant dans une étude, comme étant "l'enseigne la plus importante dans la construction de maisons en bois". Natilia possède un réseau de franchises qui compte 32 agences, avec nouvelles antennes prévues en 2016.

Car, selon Xerfi, le marché de la construction bois devrait se développer : la croissance attendue est de +8 % cette année, puis de +10 à +15 % en 2017. Des chiffres qui s'appuient sur des conditions de financement encore favorables (maintien du PTZ jusqu'en 2017) et sur le soutien affiché à la filière bois. Pour l'heure, les maisons en bois représentent un peu plus de 11 % de tout le marché de la maison individuelle en France. Mais le nombre de constructions annuelles a été multiplié par quatre en quinze ans : il était de 5.000 maisons ossature bois en 2000 et de 20.000, l'an passé. De bon augure pour Natilia.

La maison est spacieuse avec un étage qui comporte trois chambres, une salle de bain, un WC.

Les grandes baies du rez-de-chaussée s'ouvrent sur un terrain de plus de 800 m². La maison bénéficie également d'une pergola en aluminium d'une quarantaine de mètres carrés : indispensable pour les belles journées d'été.

Les éléments bois sont livrés par camion et mis en place par grutage. Les nuisances sont moindres, puisqu'il n'y a ni poussière, ni utilisation d'eau. Le nombre de camions nécessaires est également diminué par rapport à un chantier classique.

Les murs sont livrés déjà équipés des menuiseries. La qualité de pose est donc contrôlée en usine, ce qui permet d'améliorer la qualité et d'économiser du temps en phase chantier.