Les résultats du baromètre 2009 de la propreté de la ville de Paris viennent de tomber. Comme en 2008, les habitants semblent relativement satisfaits de la situation mais plaident pour sanctionner plus durement les pollueurs.
Que pensez-vous de la propreté dans les rues ? Quel regard portez-vous sur les opérations de ramassage menées par la ville ? Les espaces verts vous paraissent-ils bien entretenus ? Telles sont les questions que pose chaque année la mairie de Paris à une poignée d'habitants dans le cadre de son baromètre de la propreté. Mis en place en 2002, il permet à la municipalité de mesurer le taux de satisfaction des parisiens par rapport à la propreté de la ville : ses trottoirs, ses rues, mais également ses murs ou bien encore ses espaces verts. Cette année, conformément au protocole suivi les années précédentes, un échantillon de 4.000 personnes âgées de 18 ans et plus a été interrogé, durant le mois de septembre dernier.
Verdict ? 64% des parisiens sont satisfaits de la propreté de leur ville, un taux qui reste stable par rapport à l'année dernière. 75% des personnes interrogées estiment d'ailleurs que les services municipaux font leur travail de manière efficace et ce, quelle que soit la tâche à accomplir : collecte des poubelles, nettoyage des trottoirs, enlèvement des
encombrants...
Contrairement aux années précédentes, les Parisiens ne remettent donc pas en cause l'action de la mairie, mais pointent du doigt les pollueurs. Les principaux visés étant les propriétaires de chiens qui ne ramassent pas les déjections de leurs animaux. Selon les personnes interrogées, ces derniers devraient d'ailleurs être plus sévèrement punis qu'ils ne le sont actuellement.
Une requête entendue par la mairie qui, à peine les résultats publiés, a annoncé le renforcement de la verbalisation des pollueurs dans le courant de l'année. La municipalité envisage également une réorganisation complète de son Centre d'Action pour la Propreté de Paris (CAPP), plus connu sous le nom de
"brigade verte". Elle a également indiqué vouloir mettre en place
"des équipes d'intervention rapide pour des opérations ciblées". Autant de mesures qui, selon elle, devraient permettre de faire appliquer plus efficacement le principe du
"pollueur/payeur".