Alors que la réhabilitation de la rue de la République, projet-phare de la rénovation du centre de Marseille, bat son plein, la municipalité UMP vient d'annoncer qu'elle allait faire installer des panneaux photovoltaïques sur les toits des bâtiments de la ville.
"La réhabilitation de la rue de la République, projet-phare de la rénovation du centre de Marseille, bat son plein et sera terminée en 2013, date à laquelle Marseille sera capitale européenne de la culture", vient d'annoncer la municipalité de Marseille.
"C'est une très bonne nouvelle", a souligné le premier adjoint au maire, Roland Blum.
La rue de la République, percée au XIXe siècle et longue d'1,1 km, relie le Vieux-Port au nouveau quartier de la Joliette. Elle a commencé à être rénovée en 2002 dans le cadre du projet Euroméditerranée, la plus grande opération de réhabilitation urbaine en France.
Pour Roland Blum, LBREP/Atemi a tenu ses engagements en termes de mixité sociale, près de la moitié des immeubles ayant été vendus à des bailleurs sociaux, les autres devant être réhabilités et cédés à des propriétaires privés.
De plus, Hélène Venturino, conseillère municipale déléguée aux énergies renouvelables, vient d'annoncer l'installation de panneaux photovoltaïques sur les toits de 115 bâtiments municipaux, comptant ainsi tirer 26 millions d'euros de redevance sur ces 20 prochaines années.
"Nous avons la volonté d'être exemplaires", a affirmé la conseillère municipale, en présentant l'opération. Ainsi, cinq conventions avec des opérateurs (GDF Suez, Solaire Direct, Yomatec, Tenergie, EDF Energies Nouvelles) seront présentées concernant 130.000 m2 de toitures, tandis que deux autres sont en cours d'étude, au terme d'un appel à projets lancé il y a onze mois.
Quelque 160.000 m2 de toitures au total seront équipés, permettant de produire 14,9 millions de kWh d'électricité par an, soit la consommation de 6.930 ménages en moyenne. L'investissement des opérateurs pour équiper les toitures totalisera 90 millions d'euros. Les cinq premières conventions généreront une redevance de 26 millions d'euros sur vingt ans, versée sous forme de redevance directe et de contribution en nature via la réfection et l'entretien de l'étanchéité nécessaires pour ce type d'installation. Les travaux doivent débuter dans les 18 mois et parmi les bâtiments concernés figurent une centaine d'écoles, des crèches, un bâtiment des marins-pompiers ou des gymnases.