Avec la signature jeudi, entre Réseau Ferré de France (RFF) et le groupe de BTP Vinci, du contrat de concession pour la ligne à grande vitesse (LGV) Tours-Bordeaux débute la mise en oeuvre d'une des plus grandes concessions de LGV du monde. Montant total de l'opération : 7,8 milliards d'euros.
La ligne à grande vitesse entre Tours et Bordeaux va voir le jour d'ici à 2017. La ligne, au terme des six années nécessaires à sa conception et sa construction, mettra Bordeaux à 2h05 de Paris.
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Longue de 302 kilomètres avec 38 km de raccordements vers le réseau ferré classique, le projet de ligne à grande vitesse représente un investissement total de 7,8 milliards d'euros courants, et constitue le plus important partenariat public-privé (PPP) jamais signé dans le domaine ferroviaire en France", explique Vinci. De plus, avec environ 400 ouvrages d'art dont 19 viaducs et 7 tranchées couvertes, c'est aussi une des plus grandes concessions de LGV du monde.
LGV TOURS BORDEAUX
Les actionnaires de la société concessionnaire du projet Lisea sont Vinci Concessions (mandataire) et Vinci SA (33,4%), CDC Infrastructure groupe Caisse des Dépôts (25,4%), SOJAS (22%) structure d'investissement dédiée, et des fonds d'investissement infrastructure gérés et conseillés par AXA Private Equity (19,2%).
A noter que ce contrat d'une durée de 50 ans, porte sur le financement, la conception, la construction, l'exploitation et la maintenance de la LGV SEA Tours-Bordeaux.
Le projet en quelques chiffres :
- 340 km et 17 raccordements - 117 communes, 6 départements, 3 régions - Environ 400 ouvrages d'art dont 19 viaducs et 7 tranchées couvertes - 4 500 emplois pour les entreprises de travaux en pic de chantier, incluant 1 300 créations nettes - Puis une fois la construction achevée, 150 emplois permanents pour assurer le service commercial (exploitation et maintenance) - 10% des heures consacrées aux travaux d'infrastructures seront réalisés dans le cadre d'un plan d'insertion - la prise en compte des impacts sur le patrimoine naturel entrainera la mise en oeuvre de plus de 2 000 hectares de mesures compensatoires