Au détour d'une rue de votre ville, vous croiserez peut-être bientôt un âne, un mouton ou même une vache ! L'association Entretien Nature Territoire, créée en 2010, souhaite promouvoir l'éco-pastoralisme, c'est-à-dire l'utilisation de petits troupeaux d'animaux pour l'entretien des espaces verts, en remplacement des machines. Un concept vernaculaire, et pourtant oublié... Entre la location ou l'achat des tondeuses, et les dépenses en produits phytosanitaires (pesticides et engrais), l'entretien mécanique des espaces verts est coûteux pour les propriétaires fonciers, en particulier les municipalités. "Certaines zones sont par ailleurs difficilement mécanisables" ajoute Pierre-Alexandre Noury, président de l'association.

Biodiversité et respect de l'environnement local

L'éco-pastoralisme apparaît alors comme une solution économique et respectueuse de l'environnement pour tailler les haies et tondre les pelouses. L'introduction d'espèces et de races adaptées au milieu contribue également au maintien de la biodiversité locale. L'installation de clôtures est cependant indispensable, ainsi qu'un suivi très précis des animaux.  "A l'heure actuelle, le nombre de collectivités et organismes qui ont mis en place cette pratique est inconnu" explique Pierre-Alexandre Noury. Les habitants de Grigny et Viry-Châtillon, dans l'Essonne, peuvent déjà croiser quelques chèvres des Fossés, et ceux d'Issy-les-Moulineaux des moutons des landes de Bretagne. "Nous voulons justement les faire se rencontrer, et créer un réseau" ajoute le président de l'association, qui organise pour cela les premières Rencontres de l'éco-pastoralisme.

Premières Rencontre de l'éco-pastoralisme

Jeudi 15 mars 2012 Ecoparc La Gravelle (53410) Plus d'informations sur www.entretien-nature-territoire.fr