fiscalité déclaration revenus fonciers © MAP
Les personnes qui touchent des loyers issus de location dite "loi de 89", ont le choix entre deux systèmes: le micro foncier ou le régime réel. Deux options aux conséquences fiscales radicalement différentes.
Vous percevez des revenus issus d'une ou plusieurs location(s) vide(s) ? Si leur montant annuel 2007 n'excède pas 15.000€, ils sont à reporter sur la déclaration de revenus classique (n°2042, case BE) et bénéficient, au titre du régime dit du « micro-foncier », d'un abattement forfaitaire de 30%. Cet abattement est calculé par l'administration fiscale. Si vous estimez que vos charges sont très importantes, vous pouvez néanmoins opter pour le régime réel et bénéficier de la fiscalité afférente. Dans ce cas, il faut souscrire une déclaration de revenus fonciers (n°2044) tout en sachant que ce choix sera irrévocable pendant trois ans.
A partir du moment où le montant brut des recettes locatives excède 15.000 €, le régime réel devient obligatoire. L'intérêt dans ce cas : le déficit foncier est déductible du revenu foncier global. Il en va ainsi des intérêts d'emprunt contractés pour acheter le logement mis en location. Par ailleurs, les charges telles que réparations locatives, dépenses d'amélioration, primes d'assurances sont également déductibles à hauteur de 10.700 €. Si le montant total des charges excède ce plafond, il est possible de récupérer l'excédant pendant dix ans lors des prochaines déclarations de revenus. Les investisseurs qui se sont lancés dans le Borloo populaire « neuf » ou le « Robien recentré » doivent se procurer auprès des services fiscaux la déclaration n°2044 spéciale. A défaut, ils ne pourront bénéficier de l'amortissement prévu par ces régimes.
Vous avez peut-être mis un bien en location entre le 1er janvier 2006 et le 31 décembre 2007. Si vous avez payé la taxe sur les logements vacants l'année précédant la conclusion du bail, vous bénéficiez cette année d'une déduction de 30% sur les revenus de cette location perçus l'année dernière.