Barack Obama, le 30 Août 2010 © Capture d'écran - vidéo des services de la Maison Blanche - www.whitehouse.gov
Les services de la Maison-Blanche ont annoncé ce mardi que le Bureau ovale avait été entièrement redécoré durant les vacances du président Barack Obama. Cette pièce, ô combien symbolique pour les Américains, conjugue désormais la 'patte' du président actuel, tout en maintenant la tradition.
Ce mardi, peu de temps avant le discours sur l'Irak très attendu de Barack Obama sur l'Irak depuis le célèbre Bureau ovale de la Maison-Blanche, les services de la maison blanche ont annoncé que cette pièce - ô combien symbolique pour l'ensemble des Américains, puisqu'elle accueille notamment les grands événements de la présidence comme les signatures de décret, les rencontres bilatérales ou encore les allocutions solennelles - avait subi un lifting complet durant les vacances du président.
C'est donc dans un bureau au mobilier entièrement nouveau, aux peintures refaites et au papier-peint flambant neuf que le président s'est adressé à la nation. Le relooking de cet espace situé à l'extrémité sud de l'aile occidentale de la Maison Blanche, est une pratique courante des présidents, précise les services de la présidence américaine, qui entendent ainsi, supposons-nous, le faire correspondre à leur image. Ainsi des prédécesseurs de Barack Obama, Bill Clinton (président de 1993 à 2001) et George W. Bush (de 2001 à 2009). Mais poids des traditions oblige, le Bureau Ovale garde toujours certaines de ses pièces maîtresses, tel le bureau gravé dit "Resolute", cadeau de la reine Victoria aux Etats-Unis en 1880, sur lequel Barack Obama s'appuie lors de son allocution.
De même la nouvelle décoration s'inspire-t-elle des "Pères de la nation". La nouvelle moquette du bureau de Barack Obama, aux couleurs jaune, crème et bleue, comporte ainsi cinq citations. La première est de Franklin Roosevelt, président pendant la Grande dépression et la Seconde Guerre mondiale :
"Nous n'avons rien d'autre à craindre que la peur elle-même" ; suivent ensuite les mots de Martin Luther King, combattant pour les droits civiques :
"La trajectoire de la morale est longue, mais elle se rapproche de la justice"; puis d'Abraham Lincoln : "
Un gouvernement du peuple, par le peuple et pour le peuple" ; John F. Kennedy :
"Il n'est pas de problème de la destinée humaine qui ne soit à portée des êtres humains" ; et enfin de Théodore Roosevelt, père de Franklin, 26e président des Etats-Unis de 1901 à 1909 : "
Le bien-être de chacun d'entre nous dépend fondamentalement du bien-être général."