Ecuries, grange, abri de jardin, garage à vélos, débarras, local à chaufferie... Cette bâtisse située en bord de Saône avait déjà vécu plusieurs vies. Aujourd'hui, grâce à l'imagination de Charles, économiste dans le bâtiment et de sa femme Marie, des ruines est née une maison à vivre. Il y a une dizaine d'années déjà, l'idée était là : ils avaient rénové la toiture et réalisé quelques ouvertures. Puis plus rien jusqu'à aujourd'hui, où la maison est comme neuve ! Elle compte maintenant 111 m2 de surface habitable, dont 70 m2 à l'étage. Les choses sérieuses ont en effet commencé en début d'année, lorsque le couple a voulu en faire sa résidence principale.

De la grange...

A voir l'état du bâti avant les travaux, plus d'un aurait été découragé, mais pas Marie : "mon mari travaillant dans le secteur, il savait où il allait !" A l'origine, un simple tuyau, un peu d'électricité et une chaufferie au fioul constituaient les seuls équipements de la maison. L'objectif annoncé : "ouvrir les espaces et créer des pièces à vivre lumineuses." Un pari réussi mais au prix d'un chantier titanesque qui aura duré près de cinq mois. Il a fallu remettre à niveau les sols, créer des ouvertures - pensées pour profiter au maximum de la double exposition nord-sud - , détruire et remonter des cloisons, couler du béton, isoler, peindre, installer une centrale d'épuration, l'électricité, la plomberie... Et des souvenirs à la pelle : "J'ai été très impressionnée, nous raconte Marie, lors du coulage de la chape de béton au sous-sol, avec l'arrivée du camion et son immense bras mécanique." Egalement lorsque "ce vieux mur décrépi, tout moche, est devenu une façade avec de jolis petits hublots." Mais c'est surtout "l'apparition successive des pièces et la délimitation de l'espace" qui l'a marquée.

...à la maison

En bas, l'ancien débarras se transforme en deux pièces indépendantes et une salle de bains. A l'étage, un grand séjour lumineux avec une cuisine ouverte - de laquelle "on voit les invités lorsqu'on aime cuisiner et recevoir", ce dont rêvait Marie - ainsi que leur chambre en continuité avec un grand dressing. Côté peintures, le couple opte pour des murs blancs, pour "gagner un maximum de luminosité" et un bleu-vert ancien pour la cuisine. Au sol, du carrelage pour les pièces du bas (de couleur clair toujours pour des questions de luminosité) ainsi que pour les salles d'eau et du parquet de chêne pour le séjour. Petit détail amusant et pratique : Marie a fait installer une aspiration centralisée. Finie la corvée d'aspirateur à transporter ! Désormais, une prise dans chaque pièce permet d'aspirer la poussière en branchant un simple tuyau ! "Comme nous avons monté les cloisons, faire passer une aspiration à l'intérieur a été facile." Le couple a emménagé il y a quelques semaines. La façade, encore inachevée, accueillera bientôt un bardage bois côté sud qui valorisera la terrasse et du crêpi côté nord. Pour la réhabilitation, le gros est terminé. Reste "la Guinguette". Au bord de la Saône et attenante à la maison, cette petite dépendance, surnommée ainsi par la famille, sera ouverte sur la maison et permettra d'installer une grande tablée les jours de fête ! Pour découvrir l'étendue des travaux réalisés et découvrir la maison de Charles et Marie en images, commentées par cette dernière, cliquez sur suivant.