A quoi fonctionne le futuroscope ? - Futuroscope © Céline Galoffre
Et pour faire marcher tous ces composants, procédés et systèmes, le parc dispose d'un atout : sa nappe phréatique. "
Nous sommes autonomes en eau", souligne le responsable technique attractions.
Nous avons foré deux puits : un à 30 mètres et un à 80 mètres. Cette ressource nous permet d'alimenter l'ensemble des pavillons que ce soit pour les projecteurs, les bassins et même pour refroidir les brûleurs de projecteurs. Sans oublier le process de refroidissement pour les groupes hydrauliques qui font bouger les sièges. Bien sûr, pour les effets spéciaux dans les salles, nous la traitons".
Depuis quelques temps, un système de "by pass" a fait son apparition afin d'alterner l'utilisation de l'eau directe et un système de climatisation avec de l'eau glycolée. Le tout dans un souci d'économie d'énergie car la dépense en la matière représente tout de même 1 million d'euros par an. Concernant les bâtiments eux-mêmes, inutile de dire que des réglementations drastiques en termes de sécurité, d'incendie, d'acoustique, d'isolation sont à respecter. Ainsi, sur 'Danse avec les robots', les machines sont montées sur une dalle vibrante en béton armé pour éviter tous risques de fissures. La salle est isolée en laine de verre acoustished de 50 mm d'épaisseur pour réduire les désagréments sonores.
Et si tout semble coordonné et maîtrisé, ce ne sont pas forcément les hommes qui se cachent physiquement et directement derrière les machines de projection et de maintenance. En effet, cette dernière, sous-traitée à l'entreprise Dikeos, est gérée de manière informatique puisque tout est centralisé via un logiciel : Carl. Celui-ci aide les équipes dans leurs actions préventives et correctives, la maintenance réglementaire, les stocks, la planification, le suivi budgétaire etc. "
S'il y a un problème sur une activité, nous intervenons dans les 15 minutes maximum", raconte Vincent Peneau, responsable maintenance chez Dikeos. Et son collègue Eric Doidy, responsable Transverses et Extérieurs, d'ajouter : "
Et bientôt, nous utiliserons l'application Carl Touch sur nos Smartphones. Une manière pour nos techniciens d'avoir leur outil et suivi de travail dans la poche !".
Au final, une articulation de bras qui vise un seul objectif : "
passer du rêve à la réalité", comme aime le dire Sébastien Retailleau, directeur adjoint en charge de l'exploitation du parc. Il admet tout de même qu'il reste un vœu à combler... En effet, les visiteurs avouent qu'ils aimeraient plus que tout voler. Une utopie ? "Qui sait ? Peut-être un jour, on y parviendra", se met lui aussi à rêver Sébastien Retailleau.
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