Avec la première rétrospective consacrée à Claude Parent à la Cité de l'architecture à Paris, (re)découvrez un architecte atypique, connu notamment pour avoir trouvé dans l'oblique un équilibre architectural... au point de vivre dans une maison en pente ! Utopiste pour les uns, avant-gardiste pour d'autres, un incontournable de l'architecture contemporaine.
"Privilégiée" : Chloé, fille de l'architecte haut en couleurs Claude Parent, a vécu son enfance en pente non comme une contrainte de cobaye due à la folie paternelle, mais comme un privilège,
"et pas des moindres". A un point tel, qu'elle explique :
"si un jour j'ai la chance de pouvoir me construire une maison, les pentes en feront partie. Car elles me manquent." L'exposition rétrospective consacrée à son père par la Cité de l'architecture à Paris* est l'occasion de se pencher, sans jeu de mots, sur le parcours de cet architecte atypique qui a prôné certes l'oblique en architecture, ce qui explique sa présence dans sa propre maison à Neuillly, mais pas seulement.
Claude Parent en 2009 © Claude Parent - ph. Gaston Bergeret, 2009
Qui est Claude Parent, 87 ans aujourd'hui ? Longtemps marginalisé, les jeunes générations d'architectes reconnaissent désormais son influence. Son illustre élève, Jean Nouvel, signe d'ailleurs la scénographie de l'exposition, après lui avoir dédié son prochain projet, la Philharmonie de Paris, en filiation assumée. Dite rétrospective qui sonne comme une renaissance pour son travail. Méconnu, voire inconnu du grand public, marginalisé tant certains de ses travaux ont pu choquer à l'époque (église "bunker" de Sainte-Madeleine, obsession de l'oblique, etc.), on ne peut néanmoins ôter à Claude Parent son influence dans l'architecture moderne.
"Mais qui est ce Parent qui dérange ? résume Francis Rambert, directeur de l'Institut Français d'Architecture**.
Urbaniste, à la marge (...) ; artiste, non, mais 'au service' des artistes complètement (...) ; en revanche utopiste, totalement ; polémiste, absolument ; éditorialiste périodiquement et activiste occasionnellement."
Volontiers provocateur, il n'en reste pas moins un infatigable chercheur, en investigation permanente, qui avance au gré de ses rencontres, tant avec les artistes que les personnalités de son temps. Il se fait notamment militant de la transversalité des arts, de l'intégration de l'art dans la ville et l'architecture, avec les membres du groupe Espace, cofondé avec André Bloc au début des années 50, pour lequel d'ailleurs il conçoit une maison devenue icône architecturale. Mais il ne s'arrête pas là, son œuvre est parsemée de ruptures et de rebondissements, du fait de sa quête perpétuelle d'un nouveau langage architectural. Ses oeuvres construites, sont autant d'expérimentations et de manifestes, voire de provocations : maisons individuelles passant par exemple de vagues de béton pour la maison de Bordeaux -le-Pecq, à un cube basculé pour la Maison Drusch, violence visuelle de l'église Sainte Bernadette, précédemment évoquée. Il travaillera également sur les centrales nucléaires, "
deviendra en quelque sorte le directeur artistique du programme 'Architecture du nucléaire' pour EDF" ou encore sur les centres commerciaux.
Pourquoi l'oblique ? L'architecte y voit de nombreux atouts : une rupture avec le conventionnel rapport horizontal/vertical, une manière d'appréhender les espaces de manière continue et donc de ne pas arrêter le regard... la fonction oblique permet une transformation sociale par une appréhension et donc une pratique différente de l'espace environnant. Elle permet également une relation inédite entre le corps et l'espace...
"La fonction oblique, ça dynamise ! Vous n'êtes pas là comme une peluche avachie dans votre maison", explique Claude Parent à l'AFP, "
elle s'occupe du corps des gens." Ses recherches sur la fonction oblique, et plus globalement sur l'espace et ses fonctions en tant que tels, sont des sources inépuisables de travaux.
citation Claude Parent © Claude Parent, 1981
Ce dont rend compte parfaitement l'exposition, c'est justement l'importance de l'apport de Claude Parent à la discipline architecturale, qui passe également par une somme incroyable de dessins et archives, de projets commencés, imaginés et jamais réalisés. L'homme en dessinant ses utopies l'a, en effet, d'autant plus fait avancer.
Chercheur sur l'espace, théoricien de la ville, notamment avec Paul Virilio, collaborateur de la revue Architecture d'aujourd'hui fondée par Bloc (il participe d'ailleurs à sa renaissance en 2009, reprise en main par Jean Nouvel), "grande gueule", critique, académicien... il a exprimé et continue toujours à le faire, une constante vision humaniste et sociale de l'architecture, posant son regard transverse, oblique sur notre société.
Architecte de la modernité au XXe siècle et... architecte penseur pour le XXIe siècle
Et, aujourd'hui, à la faveur des grands débats autour de l'architecture, l'éclairage de Claude Parent est suscité :
"cette mise en lumière de l'œuvre de Claude Parent, explique le ministre de la culture Frédéric Mitterrand dans son introduction à l'exposition,
s'inscrit aujourd'hui dans une véritable renaissance de l'architecture (...) art fondateur et fondamental [qui est] revenu, plus que jamais, au cœur du débat public et de l'action politique, nationale et internationale, en étroite relation avec l'exigence et l'ambition du développement durable." Et de conclure :
"Dans cette sorte de révolution architecturale que nous contribuons à faire advenir ensemble, la pensée de Claude Parent joue un rôle essentiel (...) de génial acteur, oblique et transversal. Face à cette pensée du mouvement et du décentrement, nous n'avons pas tant à nous incliner avec révérence, qu'à répondre à son appel et à l'impérieuse nécessité d'en décliner tous les possibles, afin d'imaginer les contours de la métropole de demain, durable parce que profondément humaine."
Pour découvrir un aperçu des oeuvres construites et graphiques de Claude Parent, cliquez sur suivant (NB. les citations sont extraites du catalogue de l'exposition ou de la présentation de l'exposition à la Cité).
Claude Parent dans les années 80
Claude Parent © C.Parent au début des années 80 - Archives Parent
La Cité de l'architecture et du Patrimoine organise jusqu'au 2 mai prochain une grande restrospective consacrée à l'architecte Claude Parent, personnalité atypique, 87 ans aujoud'hui. Sur 600 m2 scénographiés par Jean Nouvel, l'exposition dévoile en quatre grandes parties, plus d'une soixantaine de projets réalisés ou non "
et pour la plupart liés à des collaborations riches avec des architectes, artistes, intellectuels..." En plus des archives présentées, ainsi que les archives audiovisuelles, la Cité a réalisé une trentaine d'entretiens, témoignages, recueillis auprès de différentes personnalités qui ont collaboré, ont inspiré ou se sont inspirés de Claude Parent.
Claude Parent dans les années 80
Spatialismes - Claude Parent, un regard oblique sur l'architecture
Spatialismes - Claude Parent © ph. Dominique Delaunay
Vue extérieure de la maison G.
Ville d'Avray
réalisée avec Ionel Schein et Gilles-Louis Bureau
(1952)
Première section de l'exposition, "
Spatialismes" dévoile les premières maisons individuelles réalisées avec Ionel Schein, le travail sur l'espace et la transversalité des arts avec André Bloc et Nicolas Schöffer, sa collaboration avec Yves Klein, puis avec Jacob Adam, Jacques Polieri, Jean Tinguely et Gérard Mannoni, les décors de théâtres, les commerces Goulet- Turpin et la deuxième vague de maisons individuelles réalisées entre 1956 et 1963.
"
Si l'oeuvre de Claude Parent commence par une quête d'optimisation du programme de la maison individuelle (Maisons G et Morpain), il déborde très vite cette première approche programmatique pour s'ouvrir à un questionnement plus plastique sur l'espace, porté par sa collaboration avec un André Bloc qui, bien qu'animateur permanent de la revue L'Architecture d'aujourd'hui, fonde avec Félix Del Marle le groupe Espace et la revue Art d'aujourd'hui totalement ouverte aux arts plastiques."
Spatialismes - Claude Parent, un regard oblique sur l'architecture
Spatialismes - Claude Parent, un regard oblique sur l'architecture
Spatialismes - Claude Parent © ph. Dominique Delaunay
villa d'André Bloc
Cap d'Antibes
(1959-1962)
réalisée avec André Bloc (sculpteur-plasticien) et REné Sarger (ingénieur conseil)
André Bloc demande à Claude Parent, son collaborateur du groupe Espace, un maison "nid d'oiseau", inspirée des principes de dépouillement.
"La question de l'intégration d'une architecture de style volontairement moderne, libérée des consensus stylistiques est au coeur de cette réalisation, comme l'explique André Bloc dans une lettre à Pierre Sudreau, alors ministre de la construction (...) 'Une architecture n'est pas nécessairement honteuse. Elle n'a pas besoin d'être cachée si elle est bonne et bien inscrite dans le site.'" Recherche de la transparence, jeu de volumes organiques, mobilier bas, cloisonnements libres...
"Construite sur un principe simple d'une ossature porteuse associant béton, fer et verre, la maison du Cap est l'exemple le plus abouti de ces 'cellules sur pilotis' expérimentées par Claude Parent." Malgré les réserves à l'époque de la municipalité, malgré les détracteurs du projet... La maison du Cap est inscrite depuis le 18 mars 1990 à l'Inventaire général des monuments historiques. Elle reste le manifeste de l'expérimentation de "
l'exploration de la transparence spatiale", chère à André Bloc.
Spatialismes - Claude Parent, un regard oblique sur l'architecture
Spatialismes - Claude Parent, un regard oblique sur l'architecture
Spatialismes - Claude Parent © ph. Dominique Delaunay
Maison Drusch
Versailles
Avec D.M. Davidoff, Michel Carrade et Roger Fatus
(1963-1965)
"La maison Drusch marque une étape décisive dans la démarche de Claude Parent, en ce qu'elle manifeste clairement le mouvement et le déséquilibre que l'architecte cherchait à introduire depuis plusieurs années dans ses maisons. Parent était en quête d'une architecture qui avance, qui bouge, en quête de cette sensation forte et troublante qu'il avaittout particulièrement éprouvée face à la Tour Einstein d'Eric Mendelsohn. C'est par l'intrusion de la diagonale qu'il va alors dynamiser les volumes."
Spatialismes - Claude Parent, un regard oblique sur l'architecture
Spatialisme - Claude Parent, un regard oblique sur l'architecture
Spatialisme - Claude Parent © ph. Dominique Delaunay
Maison Bordeaux-le-Pecq
Bois-le-Roi
(1963-1965)
Le terrain est en pente. "Topologique, cette architecture n'en reste pas moins marquée par les recherches de Claude Parent sur le cheminement et la fluidité des espaces d'habitation." Le bâti, avec ses vagues de béton, abrite trois espaces, un atelier, un salon, des chambres... Cette maison marque "
une étape supplémentaire dans la construction d'un espace domestique innovant qui allie espace de travail et espace de vie."
Spatialisme - Claude Parent, un regard oblique sur l'architecture
Spatialismes - Claude Parent, un regard oblique sur l'architecture
Spatialismes - Claude Parent © Photos Dominique Delaunay
Maison de l'Iran
Cité universitaire
Paris 14e
Réalisée avec André Bloc, Moshen Foroughi et Heydar Ghiai
(1960-1968)
C'est la dernière maison réalisée à la Cité internationale universitaire de Paris, dédiée au logements étudiants. Le projet est né sous l'impulsion de l'impératrice Farah Dibah qui voulait une résidence pour les étudiants venus d'Iran.
"La proposition qui repose sur deux pricipes essentiels, affiche un parti radical : l'affirmation d'une puissante macrostructure porteuse noire, traitée en caissons de tôle soudée (comme dans la construction navale) et la suspension de deux blocs superposés, séparés par un vide(...) 'Elle était dans ma tête un bâtiment manifeste', dit Claude Parent. L'épaisseur de l'ossature, son total détachement des volumes habitables, l'inversion des deux volutes de l'escalier (lui aussi arraché de la façade) l'articulation des vides et le désaxement des volumes bas, tout cela contamine les formules de la modernité."
Spatialismes - Claude Parent, un regard oblique sur l'architecture
La fonction oblique et l'espace critique
La fonction oblique et l'espace critique - Claude Parent © ph. Dominique Delaunay
Dès le début des années 60, Claude Parent s'impose à lui-même une rupture par la mise en crise du formalisme d'une certaine continuité spatiale. L'apparition de la fracture et de la discontinuité dans son langage le mène à initier un nouveau vocabulaire porté par une grande inspiration utopique.
Après les Villes cônes projetées en 1960 avec Lionel Mirabaud, sa collaboration avec Paul Virilio et la fondation de l'agence Architecture principe lui permette de formaliser la notion de Fonction oblique traduite alors par les dessins du Potentialisme mais aussi par ceux des Vagues, des Turbosites, des Failles... Encore utopique, cet avènement d'un espace critique revendiqué par l'exposition 'Exploration du futur' à la Saline d'Arc et-Senans devient concret avec la construction de l'église Sainte-Bernadette du Banlay à Nevers (1963-1968).
Le radicalisme spatial de Claude Parent croise la vision socio-critique de Paul Virilio, les vagues dynamiques de béton de Bordeaux-Le-Pecq se referment dans la compacité de l'image du bunker, certainement affirmée par un Paul Virilio qui, dès 1958, a entamé comme photographe une vaste archéologie industrielle des bunkers du mur de l'Atlantique. Sainte-Bernadette est tout à la fois l'accomplissement des recherches sur le brutalisme, l'avènement d'une culture de l'oblique en rupture avec l'horizontalité du plan moderne, mais surtout un événement culturel d'une rare violence où une forme militarisée incarne la culpabilité, la conscience collective de la destruction."
La fonction oblique et l'espace critique
La fonction oblique et l'espace critique
La fonction oblique et l'espace critique - Claude Parent © Archives Claude Parent
Maison de Claude Parent (Neuilly 1973-1974)
Dessin de Claude Parent représentant le dispositif de la salle des repas avec table à deux niveaux, n.d.
La fonction oblique, Claude Parent l'expérimente également chez lui. Sa fille Chloé raconte dans l'introduction du catalogue de l'exposition, cette expérience particulière, qui l'aura marquée toute sa vie. Une vie à l'oblique dynamique et pleine d'humour... "
Et dans les pentes, sous la moquette noire, se cachaient parfois des éléments souples invisibles (mousse pour s'asseoir) dont nous seuls connaissions l'emplacement. J'ai bien rigolé à voir de nombreux invités marcher dessus et crier de surprise." Une pente résolument humaniste !
La fonction oblique et l'espace critique
La fonction oblique et l'espace critique
Claude parent © Gaston Bergeret - Coll. DAF/Cité de l'arch./Archiv
Projet utopique de ville oblique
Dessin de Claude Parent
Les Turbines 2
1965
"Le dessin est pour Claude Parent un outil d'investigation incontournable pour inventer un monde à venir. Au travers d'innombrables visions 'utopiques', énergiques et pleine d'audace (...), Claude Parent explore de possibles structures urbaines fondées sur le dynamisme de l'oblique." La recherche de la continuité offre une nouvelle appréhension de l'espace.
"Le potentialisme est annoncé par Parent et Virilio, comme 'la mise en action par les créateurs de tous les moyens spécifiquement architecturaux destinés à organiser chez l'homme cet état de réceptivité, puis de participation et d'adhésion définitive' à l'architecture. Il s'agit de combattre cette indifférence du corps vis-à-vis de son espace quotidien."
L'oblique met l'homme en mouvement.
La fonction oblique et l'espace critique
Esprit critique - Claude Parent, un regard oblique sur l'architecture
Esprit critique - Claude parent © Coll. DAF/Cité de l'arch. Archives du XXe s.
Affiche
Maison culturelle de Toulouse
"Ce credo d'une transformation sociale liée à une autre pratique de l'espace mènera Claude Parent, alors séparé de Paul Virilio, à une vaste campagne d'action culturelle s'incarnant dans le réseau des maisons de la culture. La construction de praticables permettant à tout un chacun de faire l'expérience du vivre à l'oblique trouvera son accomplissement avec la réalisation de quatre grands hypermarchés qui mêleront encore le brutalisme du béton hérité de Sainte-Bernadette et l'expérience collective des pentes."
Esprit critique - Claude Parent, un regard oblique sur l'architecture
Impliquer l'oblique
Impliquer l'oblique - Claude Parent © François Lauginie Collection FRAC CENTRE Orléans
Étude du Collège des architectes du nucléaire (1975-1980)
Les centrales nucléaires, 1975
dessin de Claude Parent
Elévation
La fermeture de l'agence marque dans le milieu des années 70 une période de doute qui correspond pleinement à la désillusion de l'après 68 (...). Cette rupture consacre une certaine prise de distance avec le credo d'une aspiration esthétique collective.
Tout en poursuivant ses recherches graphiques sur une syntaxe spatiale de plus en plus riche (Colères et envahissements, les Routes, les Cascades, les Tombes), Claude Parent cherchera à impliquer l'oblique dans des programmes beaucoup plus concrets. Le concours pour le PAN de 1974 ainsi que la Maison oblique minimale avec François Seigneur montrent ce pragmatisme.
A l'inverse, son brutalisme formel semble s'être incarné dans une aspiration politique et sociale beaucoup plus vaste, notamment dans le domaine du nucléaire. Claude Parent s'engage d'abord comme conseiller du programme nucléaire d'EDF qui impliquera des architectes comme Willerval, Taillibert ou Andreu... En rupture avec ses collègues, non seulement il l'assume mais il le revendique, multipliant les publications et les recherches sur l'intégration des constructions dans le paysage, sur leur mise en couleur, afin de donner à l'architecture industrielle une qualité plastique jusqu'alors inenvisagée."
Impliquer l'oblique
Projets récents - Claude Parent, un regard oblique sur l'architecture
Projets récents - Claude Parent © Collection Frac Centre, Orléans
Galerie commerciale l'Aéronef, Roissypole.
Claude Parent, dessin de façade
Avec Dominique Henriot, Christian Morandi et Chloé Parent
1989-1996
"Les années 1980-2000 marque une période d'apaisement où Claude Parent assume plus facilement une distinction entre l'exercice du métier d'architecte et ses recherches personnelles sur la limite du langage architectural. (...)
Si des réalisations comme Roissy Pôle, l'Hôtel de ville de Lillebonne ou sa participation au concours du Musée du Prado jalonnent encore son engagement dans l'époque, c'est sa participation au pavillon français de la Biennale de Venise de 1996 qui lui apportera un regard renouvelé du milieu international. Ses conférences à Londres, à la Columbia University de New York, à la SCIARC à Los Angeles, attireront sur lui l'attention des architectes de la jeune génération, trouvant dans l'oblique des correspondances avec des problématiques contemporaines.
Sa collaboration avec Wolf Prix pour le concours du CCC de Tours l'imposera comme un référent pour nombre d'architectes internationaux, qui voient dans les innovations de Claude Parent les éléments d'un alphabet renouvelé par le numérique."
Projets récents - Claude Parent, un regard oblique sur l'architecture
Galerie haute des expositions temporaires
Palais de Chaillot 1 place du Trocadéro 75116 Paris **Catalogue de l'exposition : Claude Parent, l'oeuvre construite, l'oeuvre graphique, éditions Hyx / Cité de l'architecture, janvier 2010, sous la direction de Frédéric Migayrou et Francis Rambert, 45€.