Directement inspiré de la technologie des dressings installés dans les pressings professionnels, l'appareil, qui est constitué d'un rail et d'un dispositif motorisé qui s'actionne depuis une télécommande ou un bandeau encastré dans l'étagère, s'installe dans tous les endroits, même les plus réduits et les plus difficiles d'accès. Seule condition requise : l'emplacement choisi doit avoir une profondeur minimale de 1,10 m. "A partir de là, on est capable de tout", assure Patrick Launay, chef de projet Augusto®, chez Eberhardt Frères. Et d'ajouter : "Nous avons développé un système de panneaux latéraux qui nous évite d'avoir à percer les murs pour installer le dressing. Il trouve ainsi sa place partout, même si les murs du logement ne sont pas droits ou sont un peu fragiles". Et en cas de sol irrégulier, un système de pieds réglables a été spécialement conçus et peut être mis en œuvre.

Concrètement, comment ça marche ? Les vêtements, mis sur cintres, s'accrochent sur le rail. Ce dernier tourne, les ramenant à la demande, à portée de main. Comme les vêtements viennent tout seuls aux utilisateurs, plus besoin de voir l'ensemble du dressing ni d'y avoir accès physiquement. Une petite porte, comme ici sur la photo, suffit pour récupérer les vêtements.

Grâce au rail tournant motorisé, les propriétaires italiens ont pu doubler leur capacité de rangement. "Dans un dressing d'1,50 m de longueur, l'on peut stocker entre 60 et 90 vêtements contre seulement 30 en moyenne dans un système traditionnel sur barre", indique Patrick Launay.

Dans l'exemple ci-dessus, les vêtements se répartissent sur toute la largueur du lit, chose qui aurait été impossible avec un dressing classique. La tête du lit prenant appui contre le dressing, il aurait été impossible aux habitants de récupérer leurs vêtements, à moins bien sûr de grimper sur le lit... Un peu scabreux et pas vraiment pratique.

Dans les deux appartements, les dressings ont été fabriqués sur-mesure. Leur forme s'adapte ainsi parfaitement au bâti et à la surface disponible : une petite niche, coincée entre le couchage et la salle de bains dans un cas - voir photo ci-dessus - et, dans l'autre, une mezzanine abritant un lit. Ces deux exemples ne sont pas des exceptions : "tous nos dressings, même les modèles dits standards, sont fabriqués sur-mesure", indique Patrick Launay.

Dans les deux cas, des espaces "morts" ont été mis à profit, un atout lorsque l'on cherche à optimiser toute la surface disponible dans le logement. Un argument que Patrick Launay n'oublie pas de mettre en avant : "Augusto® apporte une vraie plus-value au logement. Grâce à lui, on arrive presque à gagner une pièce en plus sans engager de lourds travaux". Celle-ci peut venir compenser le prix, relativement élevé, du dressing : entre 6.000 et 30.000 € TTC livré et posé.

Pour un plus grand confort d'utilisation, le dressing est agrémenté de deux rangées de Leds, l'une à l'avant du rail et l'une à l'arrière. Les vêtements sont ainsi facilement identifiables par les utilisateurs.

Comme le prouvent les deux réalisations italiennes, le dressing peut se faire une place partout : aussi bien dans les intérieurs classiques que dans les logements plus contemporains. Une intégration rendue possible grâce à de multiples possibilités de personnalisation. Le dressing peut ainsi être habillé de l'une des 350 couleurs de la palette RAL, couleur proposée dans deux finitions : laquée mate ou laquée brillante. A noter : pour réduire la facture finale, les particuliers peuvent opter pour un modèle en bois brut prêt à décorer. A l'inverse, les budgets les plus importants, peuvent, quant à eux, choisir une finition cuir. Dans ce cas, panneaux, étagères, supports et cintres sont intégralement ou partiellement recouverts.

Les modèles les plus perfectionnés vont plus loin en termes de confort puisqu'ils offrent la possibilité aux utilisateurs de sélectionner, via un smartphone, le vêtement qu'ils vont porter. Rendu intelligent, le dressing s'arrêtera exactement au bon endroit pour leur présenter l'article choisi. Pour cela, il faut simplement au préalable qu'une photo du vêtement ait été prise.