Pour le meilleur et pour le pire - Saga Marimekko © Marimekko
La joie de vivre qu'inspire la marque reprend ses droits dans les années 70. Rayures larges et carreaux sont au rendez-vous, et s'associent parfaitement à la libération de la femme, alors en marche. Le designer japonais Fujiwo Ishimoto rejoint la marque en 1974, et lui apporte un souffle de nature et de zen. Parmi les 300 motifs qu'il crée, plusieurs jouent sur les traits visibles du crayon ou du pinceau. Son compatriote Katsuji Wakisaka, quant à lui, donne à Marimekko ses premiers motifs enfantins, notamment Bo Boo et ses petites voitures colorées.
Cinq ans après l'entrée en bourse de Marimekko, sa fondatrice - et son âme, disent certains - s'éteint, en 1979. S'ouvre alors une décennie noire pour la marque, qui n'arrive plus à se positionner, et finit par être vendue en 1985. Le renouveau des années 90 se traduit par l'arrivée de nouveaux designers, suite à un second rachat en 1991. La création redevient le cheval de bataille de la marque, qui revit un nouvel âge d'or : expositions, défilés, concours de design, etc.
Aujourd'hui, Marimekko est toujours synonyme de couleur, d'énergie, d'impertinence. Mais elle tend aussi vers l'universalité, ou du moins la pérennité d'une très grande marque. L'entreprise, sous l'influence d'Armi Ratia, a su transformer des motifs audacieux en dessins iconiques, que l'on reconnaît au premier coup d'œil.
Découvrez les motifs de la marque et des designers, en pages suivantes.