Alors que les maladies cardio-vasculaires et l'obésité progressent en France, l'entreprise Seb a effectué des tests de cuisson sur différents aliments. L'idée ? Déterminer le temps et le mode de cuisson optimums pour conserver le maximum de vitamines, tout en limitant les graisses. Résultats chiffrés.
"Pour bien se nourrir, il faut plus que de bons ingrédients", martèle la nutritionniste Nathalie Hutter Lardeau. A l'heure de l'agriculture biologique, cette professionnelle de la santé rappelle que la préparation des aliments est au moins aussi importante :
"Des pommes de terre laissées quelques minutes de plus sur le feu vont faire varier l'indice glycémique", explique-t-elle,
"tout comme le choix d'une cuisson de légumes à l'abri de la lumière permettra de mieux conserver la vitamine C, naturellement présente", souligne-t-elle. Suivant ce constat, Seb a réalisé une série d'expériences destinées à identifier la cuisson idéale pour chaque famille d'aliments.
Tests sur la cuisine vapeur Seb laboratoire © L C-M
Laboratoire de Seb
Pour évaluer la performance des différents modes de cuisson vapeur existants, des tests ont été effectués, notamment sur un kilo de brocolis. Résultat ? Cette quantité de légumes met 12 minutes à cuire au micro-onde, 25 minutes dans une casserole placée sur une plaque à induction, 29 minutes avec un cuiseur vapeur classique et 19 minutes avec un cuiseur Seb. Au final, seul 24% de la vitamine C est conservée au micro-onde, à peine 31% à la casserole, jusqu'à 64% au cuiseur et 77% au cuiseur vapeur Vitacuisine Compact, selon les chercheurs de la marque.
Ces données ne sont pas applicables à toute la nourriture. Chaque famille d'aliments possède ses propres particularités. Il faut en fait les adapter à deux ennemis potentiels, précise Nathalie Hutter Lardeau :
"le temps et la température". Les expériences ont ainsi démontré que pour conserver la vitamine C des légumes, la durée de cuisson peut être longue mais ne doit pas dépasser les 107 degrés. A l'inverse, le poisson peut être cuit jusqu'à 118 degrés mais son temps de cuisson doit être relativement court, pour préserver les nutriments.
"Se faire plaisir"
Seb usine © L C-M
Friteuse Seb
Problème : pour un public encore large, la cuisine à la vapeur reste fade. Et selon un sondage de l'institut ACNielsen 2006 : pour près de 70% des Français, manger reste un plaisir, loin devant les notions de santé et d'équilibre qui plafonnent autour des 43%.Un constat qui oblige les fabricants à proposer d'autres modes de cuisson, malgré tout limités en termes de quantité de graisse.
Le numéro un du petit équipement domestique s'est donc également intéressé aux friteuses. Un test d'essai effectué par son laboratoire rapporte que le taux de matières grasses des frites industrielles surgelées précuites s'élève à 19 en restauration rapide, entre 11 et 24 au micro-onde, autour de 13 avec une friteuse électrique et de 7,5 à 9 au four. Pour les frites fraîches précuites, ce taux chute à 7 avec une friteuse électrique et moins de 2,5 avec la friteuse Seb. Preuve, pour l'entreprise, qu'il est désormais possible de concilier plaisir et santé !