Les autocuiseurs ou Cocotte-Minute - Bien choisir sa cocotte © Seb
La version moderne de la cocotte de nos grands-mères, c'est l'autocuiseur, plus connu sous le nom de "cocotte-minute" (voir encadré). En acier inoxydable, il évite ainsi tous les problèmes de nettoyage, de fragilité ou d'usure. Vous pourrez également faire rissoler les viandes avant de mettre le couvercle et de passer à la cuisson sous pression.
Tout l'art de l'autocuiseur est dans son couvercle. Dans les modèles originels, l'étrier maintient le couvercle contre la casserole, ce qui permet de cuire les aliments sous pression. D'autres versions plus récentes sont dites à bouton poussoir ou à baïonnette, mais le concept reste le même : cuire à très haute température, donc rapidement, en conservant la qualité des aliments.
Dans les modèles anciens, le temps de cuisson se compte à partir du moment où la soupape commence à "siffler". Les dernières versions des autocuiseurs se sont beaucoup modernisées : poignées rabattables, minuteur intégré, programmes préenregistrés pour choisir le mode de cuisson, etc.
Les avantages : la cocotte-minute tient bien son nom : elle cuit les plats beaucoup plus rapidement que ses aînées. L'autocuiseur est plus léger et compact que ses prédécesseurs. Il offre de plus en plus d'options intéressantes. Son prix est accessible compte tenu de sa taille (à partir de 30 euros pour une contenance de 4 L environ).
Les inconvénients : pour les puristes, l'autocuiseur n'offre pas les mêmes qualités qu'une cocotte traditionnelle pour faire mijoter les plats en sauce. On ne trouve en général pas de petits modèles d'autocuiseur. Il faut changer le joint environ tous les ans. Enfin, il ne passe pas au four.
Le saviez-vous ?
Le terme de "cocotte-minute" est en réalité un nom déposé par Seb ! La marque française est en effet à l'origine du modèle "Super cocotte", qui fête ses 60 ans en 2013, et qui s'est vendue à plusieurs centaines de milliers d'exemplaires dans les années 50 et 60.