A ce contraste de couleurs s'ajoute un décalage de styles entre les différents objets rassemblés dans les chambres. L'on trouve en effet juxtaposés des éléments qui, à priori, n'ont rien à voir les uns avec les autres : un lit et une armoire en bois style années 30, des lumières bulles façon seventies, un téléphone vintage à cadran, le tout avec, en toile de fond, un papier-peint orné de gigantesques arabesques. Un mobilier en complet décalage avec celui dessiné par la décoratrice qui, pour sa part, affiche un look résolument industriel. Un petit vent de folie qui déroute mais, en même temps, confère à l'hôtel un vrai caractère.

Dans les coulisses des cabarets...

S'il est plus suggéré qu'explicitement montré, l'univers du cabaret est malgré tout bien présent via, notamment, des photographies en noir en blanc accrochées sur les murs des chambre set du lobby, clichés montrant des artistes pris sur le vif dans les coulisses. Quelques affiches de spectacles d'époque rappellent eux-aussi en mémoire la vie des cabarets et bien sûr également l'histoire de la danseuse. Le magnifique escalier en fer forgé qui permet d'accéder à la salle de petit-déjeuner, située en sous-sol, n'est d'ailleurs pas sans rappeler lui-aussi ceux qui les salles de spectacle. Cette pièce monumentale existante complète à merveille le décor et incite à penser que le thème des cabarets était prédestiné... Découvrez plus d'images de l'hôtel en pages suivantes. Hôtel Joséphine

67 rue Blanche

75009 Paris

Tarifs d'une chambre : à partir de 145 € pour une single, et de 165 € pour une chambre supérieure

Plus de renseignements sur le : www.hotel-joséphine.com

Malgré ses vastes dimensions, le lobby a des allures de boudoir : meublé de confortables fauteuils, l'on peut s'y installer pour lire l'un des livres de la gigantesque bibliothèque qui encadrent la cheminée.

Le décor donne toute suite le ton : juxtaposition de matières et de couleurs et de meubles vintage chinés de différents styles et époques. Bref, un joyeux pêle-mêle.

Un bouquet de suspensions en verre soufflé toutes les unes plus originales que les autres trône au dessus des têtes.

L'esprit cabaret est suggéré notamment par la gaité de couleurs et le melting-pot d'objets mais aussi et surtout par les photographies et les affiches accrochées aux murs. Elles font voir aux clients de l'hôtel les coulisses de ces lieux mythiques de spectacle.

Dans les chambres, le papier-peint est orné des gigantesques arabesques de différentes couleurs : parme, lilas et rose rouge dans certaines, vert herbe et jaune pâquerette dans d'autres. Les couleurs sont d'ailleurs déclinées sur différents éléments de la chambre.

Les mêmes associations audacieuses de couleurs se retrouvent dans les salles de bains.

Ici, une chambre parme. L'on remarque que Julie Gauthron a osé introduire d'autres touches de couleurs, notamment du jaune et du orange. Les pièces, qui affichent un look résolument industriel, ont été créées sur-mesure par la décoratrice, se distinguent ainsi mieux.

Dans les chambres, l'on retrouve les mêmes photos en noir et blanc que dans le lobby. Des instants pris sur le vif qui font régner à la fois une ambiance joyeuse mais également nostalgique.

La salle de petit-déjeuner, qui est située au sous-sol, s'apparente à une vaste cave voutée ornée de pierres apparentes. Elle abrite un superbe escalier, pièce rappelant forcément le décor des cabarets...