La piscine étant destinée à être chauffée une bonne partie de l'année, elle est revêtue d'une membrane armée et non pas d'un simple liner. "Les membranes armées supportent mieux la chaleur que les liners, explique Jean-Michel Granger. En cas de températures supérieures à 30°C, il y a un risque qu'ils se mettent à ramollir et à faire des plis. Mieux vaut donc s'en prémunir". Par ailleurs, l'espace étant confiné, une centrale de déshumidification a été installée. "Elle évite la condensation d'eau sur les baies vitrées et les fenêtres", précise le concessionnaire Carré Bleu. Le volet roulant joue lui-aussi un rôle pour endiguer le phénomène. Il empêche de surcroît l'évaporation de l'eau et les déperditions de températures.

Tous les équipements rendus invisibles

Afin d'ajouter une plus value esthétique au projet, Jean-Philippe Cremer a pris soin de dissimuler tous les équipements : aussi bien la centrale de déshumidification que le coffre du volet roulant immergé et la pompe à chaleur. "J'ai fait en sorte de tout masquer", confirme-t-il. Et pour ce faire, il a été amené à travailler en étroite collaboration avec Jean-Michel Granger, concessionnaire de piscines Carré Bleu à Vannes. "Aucun détail n'a été laissé au hasard ce qui a rendu le chantier complexe, commente-t-il. Il nous a fallu trouver des astuces et faire preuve d'une grande exigence pour arriver à un rendu visuel d'une telle qualité". Pour des raisons esthétiques mais aussi faute de place, le coffre du volet roulant a été complètement dissimulé dans le sol. Aujourd'hui, on peut même marcher dessus puisque des caillebottis en bois ont été installés sur son emplacement. De même avec les rails de la baie vitrée qui ferme l'avant du bâtiment. Ils se font si discrèts dans le sol qu'on en oublierait presque leur présence. A croire que le bâtiment n'a qu'une seule configuration : ouverte. Découvrez plus d'images et les principales étapes du chantier en pages suivantes.

Jean-Philippe Cremer, fondateur de l'agence Archicraft, s'est vu confié la réalisation d'une extension destinée à accueillir une piscine. Le projet a été réalisé en étroite collaboration avec Jean-Michel Granger, concessionnaire de piscines Carré Bleu à Vannes.

La piscine a été construite dans l'exact prolongement de la maison. Il s'agit d'un ouvrage traditionnel en béton.

La piscine mesure 7,30 x 3,30 mètres.

Pour assurer une parfaite étanchéité du bâtiment, les murs ont été enrobés d'un goudron hydrofuge à l'extérieur et habillé à l'intérieur de panneaux dotés eux-aussi d'une grande capacité hydrofuge.

L'architecte a joué la carte de l'intégration parfaite. Non seulement le nouveau bâtiment s'inscrit dans le prolongement de l'ancien mais, en plus, il reproduit ses lignes.

Pour que la ressemblance soit la plus parfaite possible, le nouveau bâtiment adopte la même pente de toit que l'habitation et les mêmes matériaux : de la pierre et de l'ardoise.

Un sas assure la liaison entre la piscine et l'habitation. Grâce à lui, la piscine conserve son autonomie tout en étant en lien direct avec la maison.

Afin que les propriétaires puissent bénéficier de la vue sur le jardin, l'architecte a intégré de nombreuses ouvertures. Ici, l'on peut voir qu'une grande fenêtre prend place dans le mur pignon du bâtiment.

Le bâtiment est également agrémenté à l'avant d'une grande baie vitrée.

L'hiver, la piscine est chauffée grâce à une pompe à chaleur. Du coup, les propriétaires peuvent en profiter toute l'année.

Le volet roulant évite la condensation tout en empêchant l'évaporation de l'eau et les déperditions de températures. On remarque que le mur en pierre se réflète dans le bassin : de quoi ajouter une plus value esthétique à la piscine !

En été, la baie vitrée se replie complètement. La piscine se transforme ainsi en un espace totalement ouvert.

Les rails de la baie vitrée sont tellement bien dissimulés qu'elle fait complètement oublier sa présence.

Les propriétaires peuvent admirer leur jardin tout en se baignant... Un véritable luxe !