Depuis janvier 2003, une loi impose l'installation d'un dispositif de sécurité normalisé autour des
piscines privées enterrées ou semi-enterrés. Une mesure stricte - seuls quatre systèmes sont autorisés - mais qui a été bien accueillie par les propriétaires. Comme le confirme la récente enquête menée par Ipsos* pour le fabricant d'abris de piscines, Abrisud, ces derniers sont en effet conscients des différents dangers qu'elle peut représenter. Il faut dire qu'un quart des sondés disent avoir déjà assisté à une chute accidentelle, que ce soit d'un enfant, d'un animal ou d'eux-mêmes.
Seulement voilà, malgré l'obligation, la prise de conscience du danger ou le vécu d'une situation traumatisante n'incitent pas forcément pour autant à agir ! Pour preuve, plus de la moitié des piscines en France ne seraient toujours pas aux normes ! Un chiffre difficile à expliquer...
Abrisud © Abrisud
L'enquête d'Ipsos apporte cependant quelques éléments de réponse. Première piste évoquée : une mauvaise connaissance des avantages et des inconvénients de chacun des systèmes normalisés. Si l'abri de piscine est apprécié pour sa facilité d'entretien et sa capacité à réchauffer naturellement l'eau, son intérêt environnemental reste méconnu.
"Or, comme l'explique Abrisud,
un abri de piscine limite l'évaporation et donc la consommation d'eau". De même, pour 32% des sondés, il reste un élément disgracieux alors que d'importants efforts ont été réalisés par les fabricants. Désormais, formes et couleurs sont personnalisables de manière à ce que les modèles s'intègrent le mieux possible dans le paysage. Plus rien à voir donc avec l'imposante image véhiculée dans les années 90 !
Parallèlement, l'enquête révèle également un problème de défiance concernant l'efficacité des dispositifs. Les bâches et les couvertures ? Seuls 51% des répondants disent avoir réellement confiance en eux. L'alarme ? Beaucoup de Français restent encore persuadés qu'elle se déclenche de manière intempestive, finissant ainsi à tromper la vigilance. Conclusion ? Une seule solution pour que la situation se régularise : les fabricants doivent mieux faire connaître leurs produits.
*Enquête réalisée par Internet du 7 au 11 janvier 2011 auprès d'un échantillon représentatif de 1020 individus âgés de 16 à 64 ans, représentatifs de la population française (quota sur sexe, âge, région).