Jardin Le pardon de la nature DGJ Paysages © DGJ Paysages
A Chaumont-sur-Loire, dans le Loir-et-Cher, le Festival international des Jardins célèbre la création paysagère. Le concours a sélectionné 25 équipes du monde entier pour concevoir des jardins. Parmi eux, l'agence DGJ Paysages a imaginé le projet "Le pardon de la nature", ouvert au public jusqu'au 3 novembre.
Cet espace répond à la thématique du concours de cette année, "Jardin source de vie". "
Nous avons fait une proposition en ce sens et avons travaillé sur le plan de plantation, à la fois sauvage, botanique et horticole", raconte à Batiactu Bas Koppers, paysagiste-concepteur à DGJ Paysages. "
Nous voulions faire la symbiose entre les êtres vivants, minéraux et le soleil, et refléter le lien perdu entre l'homme et la nature. Les plantes horticoles ont besoin de l'homme pour se développer."
Découvrez les détails de ce projet en images dans les pages suivantes...
Un nom évocateur
Un nom évocateur - Jardin Le pardon de la nature DGJ Paysages © DGJ Paysages
"Le pardon de la nature" porte ce nom pour symboliser les dégâts occasionnés par l'homme sur la nature et son impact sur la biodiversité. Au centre de l'espace a été aménagé un jardin "
presque à la française", une prairie composée de plantes horticoles "
un peu étranges" et d'une partie plus sauvage. Des plantes de la même espèce mais de différentes variétés ont été choisies, comme du sureau ou du chêne. "
Nous avons opté également pour du dahlia sauvage et horticole, qui sont tous deux très différents", poursuit le paysagiste. "
C'est l'idée d'illustrer le contraste entre les plantes."
Un nom évocateur
Un point d'eau
Un point d'eau - Jardin Le pardon de la nature DGJ Paysages © DGJ Paysages
L'impact de l'homme sur la nature est représenté notamment par la présence d'un pont cassé, depuis lequel les visiteurs peuvent observer le jardin et un étang. "
Il montre le lien brisé entre la nature et l'homme", prend pour exemple Bas Koppers.
Un point d'eau
Une mini forêt
Une mini forêt - Jardin Le pardon de la nature DGJ Paysages © DGJ Paysages
En périphérie, une mini forêt a été aménagée, générant de l'ombre et de la fraîcheur. Des arbres et arbustes ont été choisis, comme du lierre, des frênes, fraises des bois, roses, viornes et berbéris, une sorte d'arbuste épineux.
Une mini forêt
Jardin potager - Un jardin pour renouer le lien entre l'homme et la nature
Jardin potager - Jardin Le pardon de la nature DGJ Paysages © DGJ Paysages
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Des plantes endémiques ont été sélectionnées, tout comme venant de France et de l'étranger. A cela s'ajoute un espace potager avec des choux rouges et sauvages", précise Bas Koppers. Le jardin aux couleurs blanches, jaunes et rouges se veut à la fois esthétique, pratique et nourricier.
Jardin potager - Un jardin pour renouer le lien entre l'homme et la nature
Réalisation - Un jardin pour renouer le lien entre l'homme et la nature
Réalisation - Jardin Le pardon de la nature DGJ Paysages © DGJ Paysages
Trois mois ont été nécessaires pour réaliser ce jardin. Une entreprise locale de terrassement a été embauchée pour ce projet. Les plantes et arbres ont été fournis par Ebben Pépinières de Cuijk, une pépinière des Pays-Bas. A la fermeture du lieu, DGJ Paysages récupérera les végétaux plantés, et les arbres pourront être réutilisés par les participants des éditions suivantes du festival ou par le domaine sur lequel le jardin se niche.
Réalisation - Un jardin pour renouer le lien entre l'homme et la nature