Vingt-six variétés présentées, 7 lieux d'observation, 70 spécialistes mobilisés pendant deux ans à trois ans d'observation, 15.000 notes décernées... Les chiffres du Grand Prix de la rose 2010 ont de quoi faire tourner la tête ! Créé en 2006 par la Société Nationale d'Horticulture de France(SNHF), il a pour but de permettre aux jardiniers amateurs "d'identifier les variétés de roses qui s'adaptent à l'ensemble de nos régions et offrent une garantie de satisfaction quel que soit le lieu", autrement dit de faciliter le choix des consommateurs. Comme tous concours digne de ce nom, un jury composé à la fois de spécialistes et d'amateurs a été désigné pour observer les vingt-six variétés participantes. Un travail long et fastidieux puisque, dans certains cas, il leur a fallu attendre deux ans et même trois avant de pouvoir tirer des conclusions. Originalité, qualité de la fleur, de la floraison et de la défloraison, floribondité, végétation, état sanitaire, parfum... Autant de critères évalués avec une note allant de 1 à 10. "Ces roses ont dû faire leurs preuves dans tous types de sol et tous types de climat", précise la SNHF.

Disponibilité immédiate

Finalement, seulement 3 variétés sur les 26 présentées ont passé les tests avec brio et se sont vus remettre un prix. Des récompenses qui permettent à la SNHF de faire mieux connaître trois catégories de rosiers différentes : le rosier paysage d'une part, le rosier buisson à fleurs groupées d'autre part et, enfin, le rosier buisson à grandes fleurs. Dans la mesure où les variétés mises au commerce depuis moins de 5 ans en 2010 étaient autorisées à participer au concours au même titre que les variétés inédites, la bonne nouvelle, c'est que les jardiniers peuvent d'ores et déjà se les procurer. Pour découvrir en images les trois roses lauréates, cliquez sur suivant.