Dans un souci de transparence vis-à-vis du futur acquéreur d'un bien immobilier,
la loi Alur allongeait la liste des documents à annexer à la promesse de vente : situation juridique et financière de la copropriété, niveau des charges courantes, état technique de l'immeuble et du lot acquis, travaux votés ou prévus, etc. Critiquée, cette mesure a été modifiée le 26 août dernier par une ordonnance de la ministre du Logement Sylvia Pinel.
Aujourd'hui,
"afin de fluidifier les transactions immobilières", le syndic n'est plus obligé d'annexer ces documents, mais doit simplement les remettre à l'acheteur en amont de la signature de la promesse de vente, sous quelque forme que ce soit (papier ou numérique).
Les informations fournies sont limitées aux
"seuls éléments utiles pour l'acquéreur" (une notion qui sera définie par décret), et adaptées à la situation de l'acquéreur, s'il est déjà propriétaire d'un lot dans la même copropriété, par exemple.