Logements anciens © CG- batiactu
Selon les derniers chiffres dévoilés par les notaires, les prix des logements anciens en Ile-de France se maintiennent toujours. A Paris, le prix au m2 ne fléchit pas au troisième trimestre et se hisse à 8.440 euros.
Pas de surprise concernant les derniers chiffres dévoilés par les notaires, ils se maintiennent au troisième trimestre avec une baisse de 0,1%. Sur un an, les prix ont chuté de 1,1% : 0,5% pour les prix des appartements et - 1,5% pour ceux des maisons.
A Paris, le prix des appartements anciens est stable. Ainsi, il tourne autour de 8.440 euros/m2 en moyenne. Deux explications sont avancées par les notaires : "
les acquéreurs restent présents et les prix des bons produits ne fléchissent pas " et "
les acquéreurs gardent la pierre comme valeur refuge".
En petite couronne, on observe un recul des transactions d'appartements, soit - 20% au troisième trimestre par rapport à celui de 2011. Seuls les Hauts-de-Seine résistent. Même tendance pour les maisons. La Grande Couronne voit ses opérations chuter d'environ 20% que ce soit pour les appartements anciens ou neufs ou les maisons (anciennes ou neuves).
Concernant les prix, on note une certaine stabilisation depuis quelque temps, soit environ 3140 euros/ m2 en moyenne pour les appartements anciens.
Globalement en Ile-de-France, les prix sont stables avec néanmoins une légère hausse des prix des appartements (+ 0,2%) et une baisse du prix des maisons (- 0,4%). Sur un an les prix franciliens sont en recul, soit - 0,2% avec un contraste puisque le prix des maisons a diminué - 1,2% tandis que celui des appartements a augmenté de +0,3%.
Du côté de la Province, les prix ont reculé de 0,2%, soit - 0,6% pour les appartements et + 0,1% pour les maisons. Une tendance baissière qui s'affiche également sur un an. Quant au volume des transactions estimé à 730.00 sur les douze derniers mois (d'octobre 2011 à septembre 2012) sur toute la France, soit un repli de 6,6% par rapport aux transactions conclues entre juillet 2011 et juin 2012.
Côté perspectives, les notaires évoquent l'influence des stocks : "
Ils montent mais pas suffisamment pour baisser les prétentions", soulignent-ils. Reste que des réformes fiscales sont attendues par les acheteurs potentiels, qui pour l'instant se montrent plutôt attentistes.