Les résultats du concours paysager organisé dans le cadre du salon Jardins en Seine, qui se tenait du 9 au 11 avril à Suresnes, viennent de tomber. Et, à la lecture des résultats, un constat sfimpose : le palmarès 2010 se distingue radicalement de celui des années précédentes. Et pour cause : sur la liste des gagnants figurent non seulement des paysagistes professionnels mais également, grande première, des étudiants en cours de formation. Cfest la première fois en effet que les organisateurs - la ville de Suresnes, le Conseil Général des Hauts-de-Seine et leurs partenaires, autorisaient les écoles dfhorticulture et du paysage de la région parisienne à y participer. Quelle que soit leur expérience, la consigne donnée était la même pour tout le monde : "concevoir des jardins urbains, des balcons ou des terrasses citadines créatifs et originaux". Pour corser l'exercice, toutes les réalisations devaient également avoir été conçues autour du thème de la fusion minéral et du végétal. Les surfaces à aménager et à décorer nfétaient cependant pas les mêmes : 40 m2 pour les professionnels et seulement15 m2 pour leurs cadets.

Le jardin, une pièce à vivre

Des fûts métalliques en guise de jardinières, une pergola métallique faisant office de parasol pour protéger des rayons du soleil, schiste pour matérialiser les allées, une haie de bambou pour avoir du de l'intimité... Le concours aura été l'occasion pour les visiteurs, non seulement de faire le plein d'idées, mais également de découvrir les dernières tendances en matière de paysagisme. Une double vocation soulignée par Claude Bureaux, le parrain de l'événement : "tout ce qui est représenté à Suresnes avait vocation à être reproduit chez les particuliers" a-t-il tenu à préciser. En observant les réalisations proposées par les professionnels et en discutant avec les visiteurs, ce dernier en est arrivé à la conclusion que le jardin reste plus que jamais un secteur en pleine évolution. "Avant, commente-t-il, le jardin était une vitrine. Il fallait que le devant de la maison en impose avec une pelouse impeccable, une statue ridicule et une allée de gravier qufon ratissait dès que quelqu'un était passé. On est passé de ce jardin de façade un peu m'as-tu-vu à un jardin plus convivial qui devient une pièce à vivre". Pour preuve, cette année, une zone de repos avait été aménagée dans chaque jardin ou presque. Coussins lovés dans la végétation, tabourets extra larges, bancs en chêne massif, chaises et tables... Bref, de quoi permettre aux occupants de se détendre tout en profitant du spectacle qui s'offrent à eux. Pour découvrir les réalisations primées dans le cadre du concours, cliquez sur suivant.